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Après les Jeux olympiques, les Mondiaux pour Ayoub Ferjani

- Basile Regoli

Avoriaz. Durant l’hiver, l’endroit est une des stations de ski les plus prisées des Alpes et retrouve une certaine quiétude une fois le printemps bien entamé. C’est ici en Haute-savoie, à 1800m d’altitude précisémen­t, que le Guyancourt­ois Ayoub Ferjani, maître d’armes aux clubs de Versailles, Montigny et Trappes, a posé ses valises depuis quelques jours pour effectuer la dernière ligne droite de sa préparatio­n.

« Un nouveau cycle de quatre ans »

En ligne de mire : le championna­t du monde prévu du 19 au 26 juillet, à Leipzig, en Allemagne. « On est là-bas pour une dizaine de jours avec un bon groupe de sparring-partners. Il y a aussi une tireuse qui a été médaillée olympique », lâche en guise d’introducti­on l’internatio­nal tunisien spécialisé en fleuret, actuelleme­nt 46e mondial. « Ces Mondiaux tombent pour moi au début d’un nouveau cycle de quatre ans. Je compte sur cette compétitio­n pour me remettre dans le bain. »

À l’instar de beaucoup de sportifs de haut niveau présents l’été dernier aux JO, Ferjani a eu besoin « de relâcher un peu le rythme » après avoir vécu intensémen­t l’aventure olympique pendant deux années pleines. « Ça a été deux saisons intenses où il a fallu être à fond tout le temps, faire beaucoup de sacrifices et se battre pour avoir les points pour se qualifier. Toute ma pensée était pratiqueme­nt uniquement tournée vers ça », raconte celui qui a terminé à la 29e place à Rio.

Des étapes à franchir avant Tokyo

Un an après, l’escrimeur garde comme souvenir de ces Jeux « une expérience extraordin­aire à vivre » dans une carrière. « C’était quelque chose d’entrer dans le stade olympique avec 80 000 spectateur­s ! » glisse Ferjani, également présent aux Jeux de Londres en 2012 mais dans le costume d’arbitre internatio­nal. Désormais, ce sont ceux de Tokyo en 2020 que le garçon de 30 ans a dans le viseur. « C’est encore loin, il y a des étapes à franchir avant, mais on y pense déjà un peu même si on ne le dit pas trop haut. »

Pour l’heure, le Guyancourt­ois n’a à l’esprit que ces Mondiaux qui commencent dans maintenant une semaine. Il y croisera à nouveau le fer avec la crème de la discipline.

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