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Des spectacles « jeune public » à Guyancourt

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« Le soutien à la création ». Voici l’un des axes forts de la programmat­ion culturelle de la Ferme de Bel Ébat de Guyancourt. La saison qui s’annonce ne dérogera pas à la règle, avec une vingtaine de créations à l’affiche.

Des créations en résidence à la Ferme mais aussi venues d’ailleurs et que Yoann Lavabre, directeur de la structure, n’a pas encore vu. « Cela témoigne de la confiance que l’on accorde aux artistes », précise ce dernier. Une confiance d’autant plus importante dans des moments où ils ont besoin d’être accompagné­s.

Godefroy Segal

Parmi les créations au programme, il y aura notamment Histoire du soldat (15 et 18 novembre), un spectacle musical de Godefroy Segal, l’un des artistes avec lequel la Ferme de Bel Ébat collabore depuis plusieurs années. Il présentera d’ailleurs aussi La Nuit kurde (5 et 6 décembre). L’oiseau migrateur (17 et 20 janvier), du théâtre graphique, Un petit coin de ciel (10 février), spectacle de danse ou encore la pièce Syndrome U (20 et 21 mars) sont également au programme.

L’autre axe fort de la saison sera bien sûr le jeune public. La Ville de Guyancourt invite en effet, tous les ans, chaque enfant scolarisé à voir un spectacle gratuiteme­nt. « La programmat­ion se structure également autour de ça, confirme Yoann Lavabre. D’autant que les écoles reviennent souvent une deuxième voire une troisième fois. Et grâce à l’accueil d’artistes en résidence, nous pouvons aussi proposer des spectacles en semaine au

jeune public. » Élèves à l’école primaire, collégiens ou encore lycéens, trois à quatre spectacles par tranche d’âge sont ainsi programmés dans l’année.

Un spectacle pour chaque enfant

Il y aura par exemple des marionnett­es avec Flon-flon et musette (8 et 11 novembre), ou encore Pas de loup (31 mars), une histoire qui entraîne les spectateur­s dans la balade nocturne d’un vaillant petit lapin.

Enfin, c’est aussi la recherche de la parité homme/femme qui anime le programmat­eur dans ses choix. « Je me suis volontaire­ment posé cette

contrainte, souligne le directeur. Nous essayons aussi de représente­r une large diversité, sans jamais avoir de réflexe communauta­riste. Juste une ouverture au monde et aux cultures. » Cette diversité se retrouvera notamment dans Les Fantômes du Brésil (22 et 23 mai), une tragédie africaine inspirée de Roméo et Juliette.

Florie Cedolin ▲www.lafermedeb­elebat.fr

La Ferme de Bel Ébat de Guyancourt présente sa future programmat­ion, entre créations et spectacles à destinatio­n du jeune public.

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