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L’info en + Une Chesnaysie­nne de 15 ans sacrée championne d’europe ! « Elle a le profil pour jouer en pro »

A un an de la Ryder Cup 2018 à Saint-quentin-en-yvelines, la plus grande compétitio­n de golf au monde, la Fédération française de golf lance « One year to golf ». Durant le mois de septembre, les débutants de tout âge pourront s’initier au golf dans 350 c

- Basile Regoli

C’est un été pas comme les autres que vient de vivre Eve Wembanyama. Ses vacances estivales, la Chesnaysie­nne de 15 ans les passait d’habitude à la plage avec ses parents et ses deux petits frères. Mais cette année, c’est sur les parquets de basket-ball qu’elle était. Et pour cause, la demoiselle a préparé durant tout le mois de juillet avec ses coéquipièr­es de l’équipe de France des moins de 17 ans le championna­t d’europe. Une compétitio­n qu’elles ont remportée en août.

Un sacre en finale contre la Hongrie (63-55) venu parachever une aventure exceptionn­elle démarrée un peu par surprise quelques mois plus tôt. « C’était quelque chose d’énorme pour moi de me retrouver présélecti­onnée en équipe de France. Je n’y pensais pas en début de saison », lâche Eve qui a su faire étalage de tout son talent durant la préparatio­n à l’euro pour convaincre le staff fédéral de compter sur elle. « À chaque rassemblem­ent, je faisais mon maximum pour être gardée au stage suivant puis dans le groupe des douze filles retenues. »

Il faut dire qu’avec des parents rompus au monde du basket (maman a joué en élite au Stade-français-versailles et a été en équipe de France jeunes alors que papa fréquente, lui, les parquets depuis huit ans après avoir été athlète de niveau national), Eve a de qui tenir. « J’ai commencé à dix ans et ça m’a tout de suite plu », se souvient celle qui a porté durant trois saisons les couleurs du Chesnayver­sailles avant de rejoindre le centre de formation de Lyon il y a un an. « J’ai pris la décision de partir lors de ma dernière année minimes. » Un départ du cocon familial pas forcément très évident mais qui s’est révélé être le bon choix. « Ça a été dur car c’était tout nouveau de partir de chez moi.

J’étais la plus jeune au centre mais j’ai réussi à gagner du temps de jeu », raconte celle qui a décroché avec ses coéquipièr­es de club une médaille de bronze au Final Four que ça devienne plus dur », raconte son coach formateur qui n’a pas hésité à lui confier le brassard de capitaine lors de sa dernière saison au club en minimes.

« Elle est devenue cette année-là une leadeur de l’équipe, ajoute-t-il. Je ne suis pas surpris de la voir en équipe de France. Elle a le profil pour jouer en pro dans quelques années. » U18 et une autre en argent au championna­t de France espoirs. Celle en or obtenue à l’euro était donc le seul métal qui manquait à sa collection. « Mais j’espère que ce ne sera pas la plus belle de toute ma carrière… » Il y a fort à parier que non.

Des parents rompus au basket Trois médailles en un an

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