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« DANGEREUX POUR NOTRE AVENIR »
Naïm Shili, 20 ans, étudiant en deuxième année de sociologie à l’université de Versaillessaint-quentin-en-yvelines (VSQ) et président de l’unef VSQ.
1. A la manifestation du 12 septembre à Paris, quelles étaient vos revendications ?
« Le retrait des ordonnances Macron. Cette loi, c’est la précarisation du marché de l’emploi et l’augmentation de la facilité pour les entreprises de licencier sans préavis. Ce sont des mesures dangereuses pour notre avenir.
2. De quels dangers parlez-vous ?
On attaque la jeunesse. Un étudiant sur deux est déjà salarié et risque d’être victime de cette loi. Ce qui nous dérange, c’est l’esprit général de la loi. On dénonce notamment le plafonnement des indemnités de licenciement. En gros, moins on aura d’expérience, plus nos indemnités seront revues à la baisse. Et ce sont les jeunes qui seront directement touchés.
3. Et la suite ?
Pour la première manifestation, c’est un bon début. On pense déjà aux prochaines dates d’actions qui ont été posées, en espérant que la mobilisation va s’amplifier. Jeudi 21 septembre, nous allons organiser un sit-in au niveau de la gare, même si les détails exacts de l’action restent à définir. Sinon, nous tenons une table d’informations pour expliquer ces ordonnances aux étudiants. Nous organisons des réunions et des assemblées générales à l’université. C’est surtout un travail de pédagogie que l’on mène au quotidien. »