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Un terrain synthétique qui booste le foot
Le club cellois en rêvait depuis cinq ans. C’est désormais chose faite. Ses membres peuvent s’entraîner sur un terrain synthétique. Sa mise en place s’est déroulée cet été sur le stade Lucien-renéduchesne. Exit la pelouse, qui occasionnait des fermetures à répétition l’hiver, qui nécessitait un arrosage important l’été et une replantation annuelle. Place au synthétique, avec des billes de SBR, qui permet d’accroître les plages d’entraînement pour les 400 adhérents du foot cellois.
Les ex-adhérents reviennent
« Nous passons d’une quinzaine d’heures à près de 60 chaque semaine. C’est capital pour le club, à tel point que des jeunes joueurs reviennent après avoir quitté la structure celloise à cause des difficultés d’entraînement récurrentes », se félicite Michaël Huot, le nouveau président, qui entame ainsi son mandat sous les meilleurs auspices.
« C’est une vraie moquette », se félicite Maurice Doineau, son prédécesseur, qui a bataillé dur pour convaincre la Ville d’investir. Une demande acceptée par la municipalité à condition de rester dans les clous budgétaires.
« 587 000 euros TTC, c’était une limite à ne pas dépasser. Une subvention du Département, à hauteur de 250 000 euros, et une autre de la Région, pour 73 000 euros, ont permis aux finances municipales d’absorber la dépense », souligne Daniel Turc, adjoint au maire, chargé des sports.
La réalisation est d’autant plus importante qu’une telle pelouse accueille aussi les scolaires, collégiens et lycéens. Pour coller à tous les publics, le terrain est modulable. « Les buts amovibles permettent de mettre en place des demi-terrains réglementaires pour le football à 8. Nous avons profité du chantier pour reconstruire les bacs du saut en longueur », indique Emmanuel Lhote, directeur des sports.
La pelouse du stade Andrérené-guibert reste naturelle, mais s’est vue doter cet été d’un système d’arrosage automatique qui facilite grandement l’entretien de terrain.