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Le Café de la Plage s’invite au conseil municipal
Conseil municipal agité mardi 26 septembre. Près d’une centaine de personnes ont manifesté au rythme des guitares, entraînant la suspension de la séance durant un quart d’heure.
Très remontés, les manifestants entendaient protester contre ce qu’ils considèrent comme « la fermeture progressive » du Café de la Plage, cette salle de concert créée en 1994.
La municipalité a en effet décidé de repenser le projet de l’équipement en raison de coûts de fonctionnement trop importants et d’une baisse de la fréquentation en 2016. Le Café de la Plage sera désormais dédié à des artistes locaux et des expositions. Les têtes d’affiche comme Ultra Vomit (heavy metal) ou Taïro (rocksteady) se produiront, eux, à l’espace Albert-camus.
Une décision incompréhensible pour les manifestants. « Cela fait 19 ans que je fréquente le Café de la Plage, indique Jérémy Martinez, l’un des porte-parole du mouvement. J’y ai vu des concerts, de l’improvisation théâtrale. Il y avait même des thés dansants pour les personnes âgées. Cela créait du lien social. »
« À chaque fois qu’il y avait un spectacle, on y allait. On aimait le professionnalisme de l’équipe et la convivialité. Il y a des gens que j’ai connus grâce au Café de la Plage », raconte Xavier, fan de rock et habitué de la salle. « J’aimais y venir, ajoute Vince, 22 ans. Le Café de la Plage, c’était comme ma maison. »
Pour Xavier, « l’espace Albert-camus n’est pas une scène de musique amplifiée. Nos impôts ont été investis dans une salle de musique de qualité (NDLR : le Café de la Plage a été reconstruit en 2013 pour 2,7 millions d’euros). Et c’est du gâchis parce qu’elle va être sous-employée. Je crains une fermeture définitive. »
Dans leur combat, les manifestants peuvent compter sur le soutien de l’opposition municipale. « Les Négresses vertes, M, Zaz, y ont joué. Le Café de la Plage, c’était quelque chose de symbolique, rappelle Florence Bary-schwartzmann, conseillère municipale d’opposition. Ce genre de plateau permettait à de jeunes groupes d’émerger. »
■MAUREPAS Exposition
L’espace Albert-camus accueille l’exposition-rétrospective Maurepas ville nouvelle 1967-2017 de l’association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui, du samedi 7 au dimanche 22 octobre, de 14h à 18h. Entrée libre.
Course à pied
La 3e édition des Foulées de Maurepas se déroulera samedi 7 octobre, à 10h, au stade du Bois. Deux distances sont proposées : 6 et 12 km. La course aura lieu au profit de l’association Les Nez rouges, qui s’emploie à distraire les enfants malades.
Journée d’information
Le réseau Information jeunesse des Yvelines organise une journée « Service civique dating », jeudi 12 octobre, de 14h à 18h30, au Café de la Plage. Munis de leur CV, les jeunes de 16 à 25 ans pourront s’informer sur le service civique et rencontrer des organismes et des associations (associatif, sportif, culturel, éducatif, insertion, social…) pouvant les accueillir.
Chéquier avantages
Jusqu’au 15 novembre, l’union des commerçants et artisans de Maurepas lance un chéquier avantages pour ses clients. Grâce à ce carnet, les habitants peuvent bénéficier de réductions et de promotions dans une trentaine de commerces de la ville (restaurants, boucherie, boulangerie, institut de beauté, opticien…). www.commerces-maurepas.com
« C’était comme ma maison »
FOOTBALL
N3 (5e journée)
Versailles – Saint-ouen : 2-0
R2 (3e journée)
Neauphle – Montrouge : 1-1
R4 (3e journée)
Aubergenville – Versailles : 1-1
D1 (3e journée)
HANDBALL
Coupe de France H (2e tour)
Le Chesnay – Nogent : 30-40
Coupe de France F (2e tour)
HOCKEY SUR GAZON
D1H (4e journée)
Racing – Lille : 6-0
N1F (4e journée)
RUGBY
Fédérale 2 (3e journée)
Plaisir – Beauvais : 29-53
Honneur (1re journée)
VOLLEY-BALL
N3M (1re journée)
Aujourd’hui, les deux clubs n’entretiennent plus aucune animosité particulière l’un envers l’autre comme cela a pu être le cas par le passé. « Cette rivalité, c’est plus une histoire de dirigeants, ajoute le technicien. Ce ne sera pas un derby à l’ancienne où chacun aura envie de montrer que son clocher est plus beau que celui de son voisin. On voit plutôt ça comme un match entre gens qui se respectent. » Et qui s’apprécient même plutôt bien.
En fin de saison dernière, alors que Chevreuse était qualifiée pour les phases finales et pas Gif-sur-yvette, les deux équipes avaient effectué une dizaine de séances d’entraînement en commun. « On souhaite travailler ensemble pour que le rugby prenne une place plus importante dans la vallée. Si on se rapproche, ce n’est pas pour, ensuite, se foutre dessus et que des vieilles querelles de clocher se réaniment », confie Douchet.
Une victoire pour lancer la saison
Un courrier avait même été envoyé avant l’été au comité régional pour que les deux clubs ne se retrouvent pas dans la même poule cette saison, ce qui leur aurait permis de continuer à poursuivre leur rapprochement. Las, la demande n’a pas abouti. « C’est dommage d’autant qu’on n’a pas forcément un effectif pléthorique… » Les retrouvailles se feront donc dimanche après-midi sur le pré où « il va y avoir du beau spectacle » selon les dires.
Le dernier Chevreuse - Gif remonte maintenant à trois ans en arrière. « C’était le dernier match de championnat, se souvient Stephan Douchet qui n’avait toutefois pas encore en charge l’équipe. Cela avait été houleux et très engagé sur le terrain, comme un vrai derby. On avait gagné sur un tout petit score. Ça sera sûrement la même chose ce week-end. » Une victoire serait en tout cas la bienvenue après la déconvenue subie lors de la première journée à Chilly-mazarin (27-0).
« On va faire tout ce qu’il faut pour gagner et lancer correctement notre saison, surtout qu’on a déjà grillé un joker. » L’ambition affichée pour cette saison est d’accrocher une place parmi les deux premiers de la poule, et pourquoi pas de jouer le coup pour la montée en Fédérale 3. « On souhaite y retourner le plus vite possible, et je pense qu’on a un effectif pour envisager cela dès l’année prochaine », lâche en guise de conclusion l’entraîneur chevrotin.
« Pas un derby à l’ancienne »