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Recueillem­ent devant l’abattoir en hommage «aux victimes» Les agriculteu­rs en colère GUIDE RANDOS

Des Du Grand-ouest

- M.V.

Ils sont connus pour « leur désobéissa­nce civile » et leurs prises d’assaut des abattoirs pour libérer les animaux. Mais la semaine dernière, mardi 26 septembre, plusieurs dizaines d’activistes se sont donné rendez-vous à 17h devant l’abattoir porcin de Houdan pour une action « de recueillem­ent envers toutes les victimes des abattoirs », explique l’un des membres, Kennedy Rashleigh.

« La vie d’un cochon vaut autant que celle d’un être humain »

« Nous sommes ici pour une Nuit Debout, jusqu’à 5h du matin. L’heure où les animaux seront amenés ici. Ce soir, nous avons un esprit pacifiste. Nous avons apporté fleurs et bougies pour rendre hommage aux victimes innocentes. »

Une opération qui est menée conjointem­ent devant d’autres abattoirs français et étrangers. « Notre but, c’est d’attirer l’attention de l’opinion publique sur le sort réservé aux animaux. Nous voulons susciter une réflexion sur leur statut. A la différence de l’associatio­n L214 qui veut porter le débat au niveau politique, nous, nous luttons contre le système internatio­nal spéciste que l’on trouve injuste et qui génère des milliards d’euros à travers le monde sur le dos d’êtres sensibles. »

Et d’expliquer concrèteme­nt : « Les animaux sont transporté­s dans des conditions indignes. Ils passent la nuit à avoir peur avant d’être tués. Mais au nom de quoi ? Pourquoi les humains se sentent supérieurs. Pour nous, toutes les espèces doivent être considérée­s d’égal à égal. La vie d’un cochon vaut autant que la vie d’un être humain. »

Kennedy Rashleigh l’assure : « Nous ne cherchons pas à attaquer les éleveurs. S’ils viennent nous voir ce soir ou cette nuit, nous discuteron­s avec eux dans un esprit

Dans un communiqué, les agriculteu­rs expriment leur colère : « Suite à l’opération menée par la FDSEA et JA Ilede-france en juin dernier, le préfet des Yvelines avait acté qu’il n’autorisera­it aucune manifestat­ion de la part d’associatio­ns Végans devant l’abattoir de Houdan. C’est avec colère et effroi que la profession agricole francilien­ne, s’aperçoit une fois de plus, que le gouverneme­nt ne tient pas sa parole. D’autant plus que c’est l’associatio­n abolitionn­iste 269 Life Libération Animale, connue pour ses nombreux débordemen­ts violents qui y a installé son sitting ce mardi 26 septembre. Déjà en procès avec l’associatio­n L214, l’abattoir de Houdan apaisé. »

L’action de l’associatio­n a été placée sous haute surveillan­ce des forces de l’ordre au regard de la confrontat­ion qui avait eu a reçu les salves d’une autre. Mais quand cela s’arrêtera-til ? Quand laisseront-ils notre outil tranquille ? » et d’ajouter : « En venant l’attaquer, l’associatio­n 269 Life Libération Animale s’attaque à toute une filière de production qui favorise les circuits courts et les emplois ruraux. Nous dénonçons fermement la décision des pouvoirs publics de laisser se mener une telle action. L’agricultur­e et l’élevage font partis de notre patrimoine culturel que les végans s’acharnent à détruire à petits feux avec l’accord du gouverneme­nt. Nous déplorons que leur dictature prenne le pas sur notre liberté de consommer de la viande ! » lieu en juin dernier entre des végans et des agriculteu­rs devant cet abattoir porcin, le dernier d’ile-de-france.

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