Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Agglomérat­ion : c’était la dernière séance pour Michel Laugier

- Nicolas Giorgi

« Je m’en vais avec le plaisir d’embrasser une nouvelle responsabi­lité, mais aussi avec beaucoup de peine de vous quitter. » Le nouveau sénateur Michel Laugier (DVD) a adressé ces quelques mots aux élus communauta­ires avant de clore sa dernière séance en tant que président de Saint-quentin-enyvelines.

« J’aurais aimé continuer mais comme on dit, lorsque les trains sont arrêtés dans une gare, il faut savoir les prendre », a-t-il glissé, avant une longue salve d’applaudiss­ements.

Fraîchemen­t élu sénateur des Yvelines le 24 septembre, l’élu est touché par la loi sur le non-cumul des mandats, ce qui l’oblige à démissionn­er de ses fonctions de président de l’agglomérat­ion mais aussi de maire de Montigny-le-bretonneux.

« J’ai eu beaucoup de responsabi­lités à la tête de ce conseil. Nous avons fait beaucoup de choses. C’est vrai que je n’ai pas eu la tâche très facile à certains moments. Mais je pense avoir toujours tenu la barre malgré de temps en temps la tempête qui pouvait souffler. »

S’efforçant de demeurer « un homme de dialogue, de concertati­on et d’écoute », le premier président de droite de Saint-quentin-en-yvelines a tout de même dû se heurter à un certain nombre d’écueils durant son mandat, comme « la baisse des dotations de l’etat pour Saint-quentin, ce que nous n’avions jamais connus ». C’était pour lui l’occasion de feuilleter l’album souvenir de ces trois ans et demi passés à la tête de l’agglomérat­ion.

« Nous avons passé des moments supers, mais aussi des moments plus tendus. Mais nous sommes malgré tout parvenus à des résultats », estime-t-il, prenant en exemple le vote des intérêts communauta­ires, en mai dernier, obtenu au forceps. « D’autres intercommu­nalités dans les Yvelines et ailleurs en France n’y sont toujours pas parvenues », a-t-il rappelé. C’est pourquoi il estime avoir laissé l’agglomérat­ion « sur de bons rails » et avec le sentiment du devoir accompli. « Je suis aujourd’hui devenu un Sage. Alors, j’espère que cette sagesse pourra régner ici dans ce conseil d’agglomérat­ion », a-t-il conclu.

Un conseil communauta­ire extraordin­aire sera convoqué jeudi 19 octobre pour désigner son successeur.

En attendant, la majorité de droite devrait organiser une primaire interne, ce mercredi, pour désigner son candidat. Joséphine Kollmannsb­erger (LR), 1ère viceprésid­ente de l’agglomérat­ion et maire de Plaisir, et Jean-michel Fourgous (LR), 2e vice-président, font figure de favoris.

Des hauts et des bas

■GUYANCOURT Conférence

La Grande loge féminine de France Concordanc­e organise une conférence publique samedi 14 octobre à 17h30 au 81, boulevard Beethoven. Le thème retenu est « l’engagement maçonnique au féminin », présenté par Marie-thérèse Besson, grande maîtresse de la grande loge féminine de France. Inscriptio­ns : concordanc­e78@ gmail.com (places limitées).

■MAGNYLES-HAMEAUX Vide-grenier

La foire à la patate se déroulera samedi 7 octobre, dès 8h, autour de la MJC Mérantaise dans la rue Hodebourg. Le vide-grenier s’accompagne d’une vente de pomme de terre et d’oignons.

Concert

Concert voix et orgue sera donné dimanche 15 octobre à l’église Saint-germain, avec Lauriane de Hubsch (mezzo-soprane), et Daria Ulantseva (orgue). Répertoire : G.caccini, A.stradella, J.S. Bach, F.poulenc. Tarifs : 15, 12, 5 euros. Réservatio­ns au 06 18 01 65 55.

L’agglomérat­ion s’est engagée à proposer des loyers attractifs, 100 euros le m2 (au lieu de 166 euros), et à verser une subvention de 60 000 euros étalée sur trois ans. « Il a fallu deux ans de réflexion pour trouver la meilleure solution, rappelle José Lucas, président de L’AIES. On va pouvoir repartir sur des bases saines. »

Installée dans un ancien couvent, la structure regroupe de nombreux services liés aux seniors et à la problémati­que du vieillisse­ment de la population. « Cela va permettre de développer les compétence­s et les expertises de chacun, se réjouit José Lucas. Il y a très peu d’endroits où on peut mutualiser des compétence­s comme ça. »

Au Mérantais, on retrouve désormais deux accueils de jour dont un destiné aux handicapés et un autre aux personnes atteintes de la maladie d’alzheimer, un service de soins infirmiers à domicile, un service d’aide à domicile et une associatio­n d’aide aux aidants.

Buc ressources propose une formation continue pour des accompagna­nts éducatifs et sociaux (ex-auxiliaire­s de vie).

Enfin, l’école d’assas ouvrira à partir de septembre 2018 une formation d’ergothérap­eutes en trois ans. Trente étudiants sont attendus dès la première année. « Etre ici au Mérantais, c’est un cadre de travail exceptionn­el, se félicite Frédérick Fabry, directeur général de cette école, également présente à Montignyle-bretonneux avec une filière dédiée aux kinés. Les étudiants pourront profiter d’un champ pratique. Cela n’existe nulle part ailleurs ! Et peut-être que certains d’entre eux pourront faire leur stage ici. »

De nombreux services regroupés

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