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La Ville rachète les locaux de La Poste

- Nicolas Giorgi

La municipali­té a acté l’acquisitio­n du bureau de Poste de la ville lors du dernier conseil municipal, mardi 26 septembre.

D’une surface de 208 m2, ces locaux sont situés au rezde-chaussée d’un immeuble de la rue Jean-racine, juste à côté de l’hôtel de ville.

« Aucun impact sur l’activité » selon La Poste

Ils ont été cédés par le promoteur vicinois Performanc­e Pierre, actuel propriétai­re, pour 363 000 euros. Un prix accepté après estimation des Domaines.

Ces locaux continuero­nt à être loués aux services de La Poste pour un loyer de 29 000 euros.

« Aujourd’hui La Poste immobilier préfère ne pas être propriétai­re de locaux mais les louer. Cela ne veut absolument pas dire qu’ils vont partir », a présenté Jocelyn Beaupeux, adjoint au maire délégué à l’urbanisme. L’objectif avoué est de « garder la maîtrise des locaux commerciau­x ». Il s’agit de « maîtriser, en cas de fermeture du bureau de poste, le type d’activité à implanter », est-il précisé dans la délibérati­on.

De son côté, La Poste assure qu’« il n’y aura aucun impact sur l’activité du bureau ».

Sur l’autre partie du terrain que l’entreprise avait déjà cédé, un programme immobilier de 18 logements, du studio au T4, est prévu. Le permis de construire a été déposé.

Les travaux devraient démarrer à la fin du 1er trimestre 2018, quand les autorisati­ons administra­tives seront obtenues.

Il se décompose en deux parties. Six logements seront réhabilité­s dans la partie autrefois affectée au tri. Un bailleur social en assurera la gestion.

D’autre part, 12 logements en accession à la propriété seront construits.

Face aux craintes des riverains, Mehdi Gaïji, directeur de My Little immo (la marque qui commercial­ise ce programme, Ndlr) indique que la hauteur de cet ensemble « n’excédera pas celle des bâtiments existants.» « Notre vocation, c’est de réhabilite­r du patrimoine en centre-ville et de le rendre utile à tous », fait observer le chef d’entreprise. « Nous avons déjà une dizaine de demandes alors que la commercial­isation n’a même pas commencé », se réjouit-il.

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