Le maire écarte une élue de la majorité

Lors de ce conseil houleux, Jean-pierre Sevestre s’est également expliqué sur l’éviction de Cristina Morais, conseillère municipale de la majorité. Le maire lui reproche un conflit d’intérêts concernant le plan local d’urbanisme (PLU). L’élue souhaite construire une maison sur une surface de 1 700 m² au Pont de Chevreuse. Le PLU, actuellement en cours d’étude, interdit toute construction audelà de 20 à 25 m² en limite de voie. Cristina Morais a fait savoir son mécontentement au maire et à la majorité concernant cette situation, d’où son exclusion de la majorité. « Dans le cadre du plan local d’urbanisme, nous avons un souci de préservation d’un cadre de vie, de préservation d’un environnement avec des espaces verts, avec la conservation de parcelles non bâties. Les intérêts de Cristina Morais sont de densifier en coeur d’îlot alors que le PLU en ce qui nous concerne a l’objectif inverse », indique Jean-pierre Sevestre.

De son côté Cristina Morais, qui a rejoint les rangs de l’opposition, se dit « soulagée. Je ne pouvais plus continuer à travailler dans le mensonge. On m’a empêché d’assister aux réunions. J’aurais aimé pouvoir m’exprimer devant le groupe majoritaire ». Elle réfute les accusations de conflits d’intérêts. « J’attends toujours que l’on me prouve qu’il y a un conflit d’intérêts. Je suis révoltée. On me harcèle avec ça depuis mai. Dans toutes les réunions, je n’ai jamais pris part à mes intérêts personnels. Ce n’est pas un motif pour m’exclure », rétorque la conseillère municipale.