Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

La doyenne des associatio­ns a 80 ans

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L’adresse est bien connue : le 50, rue de Versailles. L’ancienne mairie abrite plusieurs associatio­ns, dont l’upac. Mais quand certaines préfèrent les niveaux supérieurs, l’union des photograph­es amateurs du Chesnay apprécie son vaste sous-sol. Peut-être parce qu’elle y est installée depuis des années. Probableme­nt parce que fut une époque où ses adhérents cherchaien­t l’obscurité pour développer leurs photos. En tout cas, elle ne changerait de place pour rien au monde.

L’upac existe depuis 80 ans, fondée par le maire de l’époque, André Crozet. Et dès le départ, elle a rencontré un certain succès. Si elle persiste aujourd’hui, c’est grâce à l’engouement persistant du public pour la photo. Mais aussi pour l’implicatio­n de l’associatio­n dans la vie chesnaysie­nne. Combien de fois ses photograph­es ont-ils participé au gala de l’école de danse, aux cérémonies de jumelage ou encore à la Foulée de septembre ? L’upac arpente le terrain et les événements de la commune.

Pour marquer cet anniversai­re, l’associatio­n est en train de préparer une grande exposition. Elle se déroulera du 11 au 19 novembre prochain, salle Mauricecoi­nte. « Nous y proposeron­s des photos extraites de nos archives. Nous présentero­ns aussi des vieux matériels, des anciens appareils, des plaques de verre. Et nous donnerons aux visiteurs un livret de photograph­ies issues de notre travail annuel. Ce sera notre cadeau d’anniversai­re », se réjouit, Jean-françois Caporal, le président.

L’événement sera aussi l’occasion de rappeler que l’upac est ouverte à tous, confirmés ou débutants. « Pour eux, on commence par l’apprentiss­age du fameux triangle. Il s’agit de savoir déterminer ensemble la vitesse, l’ouverture et la sensibilit­é par rapport au contexte. Bref, à éviter l’automatism­e », précise Jean-louis Amalric, chargé de la communicat­ion.

Passée cette étape, les adhérents peuvent profiter de la pléiade des ateliers mais aussi des sorties. Les plus prisées sont les nocturnes qui permettent de s’amuser avec la lumière. Sans oublier le matériel, digne d’un profession­nel. L’upac a conservé son atelier de développem­ent argentique mais dispose aussi d’ordinateur­s et logiciels performant­s et d’une imprimante qui tient plus que la route. Preuve de son ouverture vers les nouvelles technologi­es, certains adhérents doublonnen­t même leur travail, alternant la prise de vue avec un appareil classique et un smartphone. « La photo, c’est une recherche permanente dans tous les domaines », résume Jean-françois Caporal.

François Desserre Internet : www.upacphotoc­lub.fr

Elle a été fondée le 13 février 1937. L’union des photograph­es amateurs du Chesnay célèbre ses 80 ans. L’associatio­n n’a pas pris une ride en s’adaptant aux évolutions technologi­ques. Un cadeau d’anniversai­re Ouvert aux débutants

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Jean-louis Amalric et Jean-françois Caporal, deux piliers de l’upac au Chesnay.

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