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Fin de vie : Alliance vita mène l’enquête
Et si vous deviez mourir demain ? Qu’aimeriez-vous faire ? À peu de chose près, on dirait du Pascal Obispo. Mais c’est l’organisme Alliance vita qui a repris cette thématique en menant son enquête dans plusieurs villes du département, ce jeudi 19 octobre. De Rambouillet à Saint-germain-en-laye en passant par Viroflay ou Versailles, les adhérents ont interrogé les passants sur un point plus particulier : les directives anticipées.
Christine Genevois détaille l’idée d’alliance vita, connu pour défendre des positions éthiques plutôt classiques. « Les directives anticipées, cela consiste à mettre par écrit ce que l’on souhaite ou pas, avant de mourir et au cas où on ne pourrait plus s’exprimer. Cela concerne notamment toutes les questions médicales. »
Pour la bénévole, cela revient aussi à user de la loi Leonetti en désignant très officiellement une personne de confiance. « Cela peut-être un proche, un médecin, un spécialiste qui sera consulté au moment voulu pour faire part des directives écrites qui ont été prises. À ce jour, et selon un sondage que nous avons commandé, seuls 14 % des Français ont rédigé quelque chose dans ce sens. Notre idée est d’en faire la publicité tout en soutenant les soins palliatifs. »
A cette occasion, les organisations syndicales ont apporté leur soutien à Vincent Fournier, représentant syndical CGT à la Poste des Yvelines. Ce facteur a été convoqué le 5 octobre à un entretien préalable avant sanction, pouvant aller jusqu’au licenciement. « Je serai probablement convoqué en conseil de discipline dans les prochaines semaines », déplore l’intéressé.
Selon lui, la direction lui reprocherait « d’avoir pris la parole dans des centres de distribution (Croissy, Jouy-enjosas, Le Chesnay, Magny-leshameaux, Montigny-le-bretonneux). Mais discuter avec des postiers, c’est l’essentiel de mon activité. C’est la base pour un syndicaliste ! »
Vincent Fournier n’en est pas à son premier conflit avec la direction. « J’ai déjà subi une semaine de mise à pied pour être entré dans un centre. Cela fait des années qu’il y a régulièrement des procédures disciplinaires contre des syndicalistes dans toute la France. C’est la politique de la Poste. Cela les dérange qu’il y ait une contestation. »
De son côté, la direction n’a pas souhaité s’exprimer « tant que l’enquête administrative est en cours ».
« Cela les dérange qu’il y ait une contestation »