Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les élus militent pour le périmètre régional

- Florie Cedolin

« Une réforme, pourquoi pas. Mais laquelle ? ». Cette question est signée Pierre Bédier, président (LR) du départemen­t des Yvelines. Avec ses homologues des Hauts-de-seine, du Val-d’oise, de Seine-et-marne et de l’essonne, ils étaient réunis mardi 17 octobre au Palais des congrès de Versailles devant un parterre d’élus.

Si l’objectif de cette réunion était au départ de parler de la fusion des Yvelines et des Hautsde-seine, l’angle a changé au fil des échos, dans la presse et ailleurs, en provenance du gouverneme­nt. Le sujet : la métropole du Grand Paris et ses limites géographiq­ues.

« Nous nous battrons »

Face à des rumeurs qui laisseraie­nt entendre que celle-ci pourrait regrouper Paris, les départemen­ts de petite couronne et quelques « morceaux » de la petite couronne ayant un intérêt (le pôle de Saclay par exemple), ces élus sont vent debout. « Nous avons la crainte qu’une fois de plus, on joue avec nos collectivi­tés, explique Pierre Bédier. Une métropole qui serait l’île-de-france, c’est la seule solution acceptable, assène le président des Yvelines, rejoint dans les différents discours par ses homologues. Si la métropole se fait à l’échelle de la région, nous serons là pour négocier avec l’etat ses compétence­s. S’il s’agit d’accoucher d’une métropole riquiqui, alors nous nous battrons contre cette décision absurde et arbitraire. »

Pas de projet « parcellair­e »

« Les communes sont la cellule de base de la démocratie, a rappelé Gérard Larcher, président (LR) du Sénat. Ce projet ne peut pas être parcellair­e et doit englober l’ensemble de l’île-de-france. En 2030, la grande couronne sera sans doute le lien le plus structuran­t de notre région ! Les zones rurales sont une chance. » Suite à sa rencontre avec le président de la République Emmanuel Macron la semaine précédente, Gérard Larcher a indiqué avoir eu le sentiment qu’aucune décision n’était encore arrêtée. D’où l’importance de cette réunion. « Nous devons trouver ensemble, nous élus d’île-defrance, des accords car nous avons un grand dessein : écrire l’avenir. »

Les présidents des départemen­ts des Yvelines, de l’essonne, de Seine-et-marne, des Hauts-de-seine et du Val-d’oise sont d’accord : il faut que la métropole du Grand Paris regroupe toute l’île-de-france.

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