Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
La folie Yakari s’empare de Versailles
Deux séances de dédicaces étaient programmées samedi 21 et dimanche 22 octobre, pour accompagner l’exposition Derib à l’hôtel de ville. Organisé par Guillaume Pahlawan, fondateur de l’agence Even BD et la ville de Versailles, le rendez-vous a réuni les fans du petit indien, qui ont fait la queue parfois plus de deux heures pour obtenir une signature, allant comme Florence, recommencer le lendemain pour avoir la chance de repartir avec un dessin de l’auteur.
Des BD qui donnent le sourire
« Yakari, c’est le souvenir de mon enfance, avec les albums de ma grande soeur dévorés plusieurs fois. C’est aussi ma passion pour les chevaux qui explique mon attachement à la série », confie Florence.
Samedi, ce sont une centaine de fans qui sont repartis avec quelques précieux coups de crayon. « C’est un plaisir de rencontrer mes lecteurs, mais l’exercice est plutôt fatigant. Heureusement, le public versaillais est agréable, poli, réceptif, il n’exige pas un dessin pour chaque album », confie Derib, qui avoue avoir parfois quelques appréhensions avant des dédicaces parisiennes, sans toutefois rechigner à mouiller sa chemise. « Je me souviens avoir signé 1 000 albums en trois jours, de la sortie d’un livre consacré aux chevaux », se souvient l’auteur, l’un des derniers ayant connu Hergé, Frankin et toute l’aristocratie belge de la BD.
Le succès de Yakari est simple. « C’est une BD qui donne le sourire. Beaucoup d’auteurs, avec leurs histoires, obligent à prendre un remontant après les avoir lues. Ce n’est pas ce que je souhaite pour mes lecteurs », se targue Derib. Et les aficionados approuvent. « Yakari, c’est un coup de coeur de l’enfance. J’aime l’attachement de l’auteur à la nature », dit Romain. « C’est pour ma fille ! Elle adore Yakari. Maintenant elle veut devenir vétérinaire. Ce sont des albums qui contribuent à l’éducation des jeunes », ajoute Christine.