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Ma-résidence.fr : déjà 700 inscrits !
Après deux ans d’activité, le site Internet ma-résidence.fr a organisé un « apéro des voisins ». L’événement s’est déroulé mardi 17 octobre dans la salle du Vieux-marché. Une première pour le réseau d’échange et d’entraide entre voisins dont l’ambition est de créer du lien social.
« Il y a des échanges quotidiens sur le site », précise Marie-sophie Sigaud, la responsable du CCAS. Le réseau comptabilise à ce jour 700 inscrits. « Le bilan est positif, beaucoup de services ont été rendus tels que le dépannage informatique, la garde d’animaux, la couture… On peut aussi y retrouver des informations pratiques sur la ville et nous l’utilisons également pour la communication du CCAS », ajoute-t-elle.
Le Centre communal d’action sociale relaye aussi les demandes des seniors qui n’ont pas accès à Internet. En échange, « les personnes âgées proposent leurs services pour une balade avec les enfants ou encore pour promener le chien », complète Géraldine Gicquel, la directrice marketing et partenariat. Une manière de rompre l’isolement d’autant que le service est gratuit. « Le besoin qui ressort le plus souvent est l’aide à l’informatique », indique-t-elle.
« Avec cet apéro, nous voulions réunir les utilisateurs et montrer comment fonctionne le réseau à ceux qui ne le connaissent pas encore », précise la responsable. Parmi eux, Raymond voulait « en apprendre davantage sur le réseau. Il y a un côté fédérateur très intéressant et on peut établir des contacts. Cela permet de retrouver de la convivialité à une époque où les liens se dissolvent », explique l’habitant.
Pour Agnès, bénévole au Secours catholique, le réseau lui a permis « de trouver du matériel et des bénévoles pour un événement. Mais je trouve que le réseau s’essouffle un peu », nuance-t-elle. Agnès, une autre habitante, s’est « inscrite très tôt sur le réseau. J’ai proposé de faire du soutien scolaire et quelqu’un m’a contactée. J’ai aussi répondu à une annonce pour faire des petits travaux de couture. C’était des personnes âgées de ma rue que je ne connaissais pas », explique-t-elle. « Je trouve l’idée très bonne au même titre que celle de prêter ses outils. »
D’ici la fin de l’année, le réseau va se développer dans une vingtaine de villes de la région parisienne.
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