Les premières esquisses de la rue Marcel-sembat dévoilées

La rue Marcel-sembat va changer de visage, à l’horizon 2021. C’est en tout cas le souhait de la mairie qui a mis en place une orientation d’aménagement et de programmation (OAP), en 2015. Ce procédé permet de figer et de préempter le foncier d’un secteur limité, après vote du conseil municipal.

Moins de 100 logements

Après 24 mois de travail, une réunion destinée aux riverains était organisée mercredi 18 octobre, réunissant une centaine de personnes issues du quartier du Clos.

La volonté de rénover cette entrée de Vélizy va conduire la Ville à construire une centaine de logements, sous la houlette du promoteur H2 Promotion. Ne pas dépasser 100 logements permet de ne pas intégrer de logements sociaux dans ce programme, conformément au plan local d’urbanisme et aux voeux du maire Pascal Thévenot (LR).

Si les riverains n’ont pas contesté le besoin de rénovation du foncier sur cette artère, un certain nombre a manifesté des craintes sur des hauteurs de bâtiments à proximité immédiate des pavillons du Clos, sur les places de stationnement et sur les flux de véhicules sortant des garages qui pourraient encombrer un peu plus cet axe déjà très fréquenté aux heures de pointe.

« Cent logements ce n’est pas grand-chose », convient André Amadieu, président du conseil de quartier du Clos. « Nous seront vigilants sur le volet commerce, qui doit perdurer sur cette artère, notamment le restaurant Atelier Cann’l, très apprécié par les Véliziens. Nous regarderons de près le positionnement des sorties de garage, avec un risque de saturation supplémentaire du rond-point », ajoute le président.

Présent aussi dans la salle, Christophe, installé au numéro 8, bis rue Marcel-sembat et toujours propriétaire de son pavillon. « C’est un projet nécessaire. Je suis pour l’instant en attente d’y voir plus clair. Ce qui m’inquiète, c’est une place trop large faite à la voiture sur cette artère, avec une circulation désagréable devant les fenêtres des immeubles. »

Bâtis en R + 2 + attiques (1 ou 2 étages), les futurs immeubles remplaceront les bâtiments qui suivent le restaurant L’orée du bois jusqu’au numéro 21 de la rue. « Nous créons une place ouverte devant l’école Fernand-buisson », précise Pascal Thévenot.