Le beaujolais nouveau, c’est jeudi !

Le beaujolais nouveau est un vin primeur très difficile à produire ! Tous les vignerons vous le diront. Le premier paramètre est la gestion du temps, entre les vendanges et la mise à la consommation, le délai est de moins de trois mois. Le vigneron doit prendre des décisions cruciales pour la réussite de son millésime.

Tout d’abord, il faut déterminer le moment des vendanges : les raisins doivent être à pleine maturité et on ne peut pas s’aider de l’élevage ou de la vinification pour corriger des erreurs liées à la faiblesse de maturité. Une fois le raisin vendangé à la main, c’est le temps de la vinification. Pour la vinification beaujolaise, on met en cuve la grappe entière de gamay : une technique traditionnelle pour conserver le plaisir du fruit. C’est là qu’intervient tout le savoir-faire du vigneron : estimer la durée de chaque étape de la fermentation et parfaitement contrôler les températures du vin en devenir.

La particularité des beaujolais nouveaux est d’être des vins figés dans leur première jeunesse. Leur vinification est ainsi interrompue au moment où le vin exprime tout le fruité du raisin pour le distribuer et le déguster le troisième jeudi de novembre.

Le beaujolais nouveau, c’est passionnant… Il se doit d’être produit par des passionnés ! Et parmi les meilleurs, Thierry Lafond se distingue.

Son domaine est exploité de père en fils depuis quatre générations. Aujourd’hui, il travaille avec son fils Anthony dans le but de maintenir ce savoir-faire. Leur vignoble de 26 hectares est situé sur les communes de Saint-lager, Saint-jean-d’ardières, Régnié et Morgon. Il leur permet d’élaborer des vins de grande qualité. Ce beaujolais nouveau sera le compagnon idéal et traditionnel de vos apéritifs autour d’une bonne charcuterie. Mais essayez-le aussi avec des huîtres…

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.