Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Bio express

- Philippe Cohen

1943 : naissance à Osaka (Japon). 1965 : études de peinture occidental­e à Osaka.

1974 : stage à l’académie de la Grande Chaumière à Paris.

1979 : sélectionn­é pour la 22e exposition du Prix Yasui. 1984 : installati­on à Versailles. 1995 : exposition Vues de Versailles au Carré à la Farine.

1997 : exposition Paris vu par les peintres à la galerie Darvill à Paris ; exposition dans le cadre de l’année du Japon à Chambéry, Grenoble et Annecy.

2001 : ouverture de l’atelier à Versailles, rue Montbauron.

2006 : exposition 5 artistes versaillai­s à Nara au Naramachi center (Nara, Japon).

2007 : exposition à Osaka, Tokyo, Nagoya.

maître restaurate­ur se fournit chez les fermiers et amis de la Vallée de Chevreuse, et magnifie les légumes de la ferme de Lafouasse dans le Hurepoix, les viandes d’excellence d’auffargis, les escargots de Senlisse ou les fromages de La Celle-les-bordes. Pour Gastronomi­e d’automne, il a concocté un menu avec une fricassée d’escargots de la ferme de Fanon aux pommes de terre de la ferme de Lafouasse. Un gibier du moment en fonction de l’arrivage et son gratin de pommes de terre à la truffe noire de Bourgogne « une tuber in senatum d’un ami de Bourgogne ! », précise Christophe. Le dessert évoque aussi les Yvelines avec la poire pochée au Noyau de Poissy. « Je cuisine ce que j’aime », confie Christophe pour qui la cuisine de notre région est un véritable art de vivre.

Gibier et plats royaux

Le parrain sait faire la synthèse de ce qu’est le Sud-yvelines, la qualité de ses produits fermiers locaux et sa forêt giboyeuse. Des fruits de la forêt que Christophe sait travailler à merveille. Durant cette saison, le maître restaurate­ur se révélera dans la préparatio­n de dos de biche « plus tendre, plus noble rôti ou poêlé, avec soit des figues, soit des airelles ». A la carte, le sauté de cerf ou de sanglier devrait apparaître « avec des morilles ou de la truffe pour donner un coup de peps ». Et, peut-être, Christophe osera le lièvre royal. Ni plus ni moins que le plat du roi, Louis XIV ! « Deux lièvres, l’un en crapaudine, l’autre pour la farce au cochon, foie gras et truffe. C’est une journée de travail et 3 à 5h de cuisson », décrit Christophe dans sa cuisine. Le tout est cuit et présenté sous forme de ballotine comme au XVIIIES. Une ode à l’histoire, au terroir et à l’automne avec laquelle le maître restaurate­ur indissocia­ble de son épouse, Nathalie, ne fait qu’un.

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