Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Ils veulent la mobilité du dernier kilomètre
Quentin Benoteau, étudiant à Sciencespo.
« Je fais le constat de transports saturés aux heures de pointe, notamment le métro. Les trains, bus, métros, en Île-de-france ont besoin de fréquences accrues, ce qui les rendrait davantage attractifs. Il y a eu des améliorations, le réseau SNCF se modernise, des travaux sont faits sur les infrastructures pour améliorer la ponctualité, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi prendre en compte les flux, pour s’adapter aux besoins réels des usagers. » Daniel Lhéritier, ingénieur. « L’information, pour adapter ses déplacements en fonction du trafic, des interruptions de circulation ou des travaux, c’est le grand chantier de demain. J’évite de prendre ma voiture à Paris, car c’est possible, mais en grande couronne, que faire pour parcourir ce que j’appelle le dernier kilomètre pour arriver à un rendez-vous ? Il faut développer ces transports courtes distances à la carte, voiture, vélo ou autre et favoriser les interconnexions entre les lignes, bus-train-tram. » Andréa Martinesco, chercheur. « Prendre le train oui, mais comment faire pour arriver chez-soi où à son lieu de rendezvous ? Le soir, entre les gares versaillaises et Buc, il n’y a pas de bus, c’est un frein aux mobilités. J’utilise alors ma voiture ou Uber. J’aimerais avoir à ma disposition des vélos électriques, des scooters, pour faire ce petit trajet entre la gare et ma ville de résidence, pour ce dernier kilomètre qui empêche tout. Je crois en l’économie partagée, c’est pourquoi je pratique aussi le covoiturage. »