Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Il prétend au trône de Roumanie

- Florence Chevalier

« J’ai été le premier à ne pas croire à cette histoire. Mais aujourd’hui, je veux reprendre ma place », assure Jean-françois Caracci, prétendant au trône de Roumanie et habitant de Bonnelles.

Adopté par une famille française à l’âge de trois ans et demi en Roumanie où il nait en avril 1981, ce marchand d’art internatio­nal découvre en 2012, par l’entremise d’un ministre roumain, qu’il n’est pas un orphelin comme les autres. « Mon dossier était classé top secret. A l’intérieur, il était écrit que j’étais le fils du roi Michel Ier de Roumanie. Sur le coup, je n’y ai pas cru », avoue-t-il. Au point de ne pas chercher à en savoir plus pendant quatre ans. En juillet 2016, la reine Anne de Roumanie meurt « et là, j’ai eu une réaction très forte. Je me suis dit qu’avec mon dossier, je n’avais rien à perdre et j’ai écrit à la maison royale de Roumanie, installée en Suisse ».

Jean-françois Caracci ne reçoit aucune réponse à ses nombreuses lettres. Mais il envoie deux mèches de cheveux en vue de tests ADN, en Suisse, au départemen­t fédéral des affaires étrangères. « En octobre 2016, les résultats ont montré que j’étais le fils de Michel Ier de Grèce et de sa fille Sophie de Roumanie. J’ai fait constater ces résultats par notaire et par de grands élus roumains », indique-t-il. Et d’ajouter, « Je suis un secret de famille, un secret vivant ».

Aujourd’hui, si François de Grèce, titre qu’il porte avec l’accord tacite de sa famille, sort de l’ombre c’est que le roi Michel de Roumanie, âgé de 96 ans, est au plus mal. Sa fille aînée Margareta devrait lui succèder, sauf si le parlement roumain déclare François de Grèce légitime. « C’est un pari incensé, mais sincère. Les jeunes Roumains ont des idées merveilleu­ses et je veux les aider », explique celui qui a écrit une déclaratio­n officielle aux parlementa­ires roumains.

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