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La piscine de Satory fermera le 1er juillet 2018

- F. C.

C’était presque certain. C’est désormais officiel : la piscine de Satory fermera ses portes définitive­ment le 1er juillet 2018. L’établissem­ent nécessite en effet de gros travaux de restaurati­on que la Gendarmeri­e (et donc l’état) ne souhaite pas assumer. C’est en substance la teneur du courrier reçu par le maire, François de Mazières (DVD), le 4 octobre dernier. Pourtant, la veille, le 3 octobre, il avait reçu un courrier du ministre de l’intérieur, expliquant que le ministère « étudiait » le cas de la piscine de Satory suite à la demande de l’édile versaillai­s. Une manière de faire qui n’est pas du goût de François de Mazières.

8 millions d’euros de travaux

Ce dernier avait d’ailleurs fait une propositio­n à l’état : la Ville assumerait le fonctionne­ment de la piscine de Satory (environ 350 000 euros par an), si tant est que l’état assume les travaux de rénovation, estimés à environ 8 millions d’euros. Mais il semble que l’état ne soit pas prêt à débourser une telle somme. La ville de Versailles ne peut pas non plus se payer ce luxe. « Pourtant, le plateau de Satory mériterait cet effort de la part de l’état », note François de Mazières. « Comment envisagez-vous la suite », a interrogé Valérie d’aubigny, membre du groupe Versailles Familles avenir lors du conseil municipal la semaine dernière. « Nous sommes confrontés à un problème, répond François de Mazières. Cette piscine est utilisée à 50 % par les gendarmes et leurs familles, mais aussi par des Versaillai­s à titre individuel et surtout, par la Société de natation de Versailles. Nous allons regarder comment ouvrir Montbauron d’avantage mais aussi du côté des villes voisines comme Viroflay (dont la piscine est en travaux) et Le Chesnay s’ils ont des disponibil­ités. »

« L’intercommu­nalité ne pourrait-il pas prendre en charge cette piscine ? », a interrogé Serge Defrance, conseiller municipal (PS). « Non, répond le maire. Nous avons refusé que l’intercommu­nalité prenne en charge les piscines », principale­ment pour des raisons de coût.

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