Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Sept jeunes en voyage humanitaire au Burkina
Rénover un foyer pour enfants des rues à Ouagadougou, puis un centre socioculturel à Ziou, au sud du pays, rencontrer les jeunes Burkinabés, partager des moments avec eux… Sept jeunes Français ont vécu cette expérience, du 12 juillet au 4 août 2017.
Quelque chose de concret
Élèves au lycée versaillais Notre- Dame- du- Grandchamp pour la plupart, les humanitaires avaient choisi cette option dans le cadre des activités extrascolaires proposées aux classes de terminale, partie intégrante du cursus, qui laissent le choix entre projets culturels et développement international. Pour l’afrique, c’est l’association Buc Tiers-monde qui chapeaute les projets. C’est donc sous la houlette de cette ONG que sont partis les sept étudiants.
Le groupe était réuni samedi soir, au théâtre des Arcades, pour témoigner en public, lors de la soirée cabaret qui ponctuait le festival des solidarités, organisé les 17 et 18 novembre par Buc Tiers-monde.
« On a tous envie de repartir » , témoigne le groupe. « On a ouvert une porte, vécu des moments forts » , ajoutent les jeunes. Louise est en troisième année de médecine à la fac de Saint-quentin-en-yvelines. « Je suis bucoise, je voulais partir en humanitaire avec une association que je connais bien. Je me suis donc intégrée au groupe. L’afrique me plaît, c’est un continent qui a beaucoup de besoins. Les pays francophones comme le Burkina sont nombreux, c’est une raison supplémentaire d’aller là-bas donner un coup de main » , témoigne la future médecin.
De retour en France, Louise s’est inscrite sur le programme de parrainage mis en place par Buc Tiers- Monde. Pour 100 euros annuels, un enfant est scolarisé, habillé, nourri. Sacrifiant un peu de son confort, « une paire de chaussures » , indique-t-elle, un peu de son salaire de baby-sitter, Louise va faire quelque chose de concret pour un enfant africain.
Depuis 40 ans, Buc TiersMonde a notamment construit un lycée à Ziou et 150 parrains permettent à autant d’élèves de suivre une scolarité.