Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Une résidence sociale de 165 logements au square Macé
Une page se tourne au square Jean-macé. Vantée pour sa luminosité et sa large gamme de services (laverie, local poussettes, salle polyvalente…), une nouvelle résidence sociale Adoma a vu le jour, à 200 m de la gare.
Chacun des studios et des T1 bis de 18 à 32m2 des Alizés -ainsi qu’a été baptisée cette nouvelle résidence - sont meublés, équipés d’une kitchenette et d’une salle d’eau.
« Les chambres sont mieux que ce qu’on avait auparavant. Il y a plus de confort, juge Oumar Wade, président de l’association pour la solidarité des résidents d’adoma Trappes. Par contre, je regrette la fermeture de notre salle de prière. » Un sujet sensible chez les locataires relogés, qui fait toujours l’objet d’une pétition.
Comme environ 300 personnes, Oumar Wade occupait jusqu’à il y a encore un mois une chambre de l’ancien foyer Sonacotra, situé juste à côté. Un bâtiment « d’un autre temps » , selon les mots de Patrick Doutreligne, président du conseil d’administration d’adoma ( ex Sonacotra), et qui attend d’être détruit dans les mois qui viennent. « Ce qui était acceptable dans les années 60-70 ne l’est plus aujourd’hui. Il était vraiment temps de ré- parer cette forme d’injustice et d’offrir quelque chose de digne aux résidents, qui n’auront ainsi plus à descendre d’un étage pour aller aux toilettes ou faire la cuisine » , a estimé Patrick Doutreligne, lors de l’inauguration de ce nouveau bâtiment, vendredi dernier.
Pour assurer le relogement complet des résidents du foyer Sonacotra, une seconde résidence a été construite rue Bobby-sands.
Au fur et à mesure des départs de l’ex-foyer, seront également accueillis dans les studios et T1 bis des Alizés « des couples avec un enfant ou des familles monoparentales » , assure Julien Ars, directeur territorial pour Adoma dans les Yvelines. Les personnes en situation de précarité dans les Yvelines sont le public cible de cette nouvelle résidence. « Le but c’est vraiment d’avoir une fonction de passerelle dans le parcours résidentiel de ces personnes » , ajoute Julien Ars.
Grâce aux APL (aides personnelles au logement), le reste à payer des résidents touchant les minima sociaux tournera effectivement autour de 58 € pour un studio de 18 m2. Côté financement, l’état, la Région, la Ville, Action logement, la Caisse des dépôts et la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) ont apporté leur contribution au financement de l’opération, estimée à plus de 9,3 M €