Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Une résidence sociale de 165 logements au square Macé

- Nicolas Giorgi

Une page se tourne au square Jean-macé. Vantée pour sa luminosité et sa large gamme de services (laverie, local poussettes, salle polyvalent­e…), une nouvelle résidence sociale Adoma a vu le jour, à 200 m de la gare.

Chacun des studios et des T1 bis de 18 à 32m2 des Alizés -ainsi qu’a été baptisée cette nouvelle résidence - sont meublés, équipés d’une kitchenett­e et d’une salle d’eau.

« Les chambres sont mieux que ce qu’on avait auparavant. Il y a plus de confort, juge Oumar Wade, président de l’associatio­n pour la solidarité des résidents d’adoma Trappes. Par contre, je regrette la fermeture de notre salle de prière. » Un sujet sensible chez les locataires relogés, qui fait toujours l’objet d’une pétition.

Comme environ 300 personnes, Oumar Wade occupait jusqu’à il y a encore un mois une chambre de l’ancien foyer Sonacotra, situé juste à côté. Un bâtiment « d’un autre temps » , selon les mots de Patrick Doutrelign­e, président du conseil d’administra­tion d’adoma ( ex Sonacotra), et qui attend d’être détruit dans les mois qui viennent. « Ce qui était acceptable dans les années 60-70 ne l’est plus aujourd’hui. Il était vraiment temps de ré- parer cette forme d’injustice et d’offrir quelque chose de digne aux résidents, qui n’auront ainsi plus à descendre d’un étage pour aller aux toilettes ou faire la cuisine » , a estimé Patrick Doutrelign­e, lors de l’inaugurati­on de ce nouveau bâtiment, vendredi dernier.

Pour assurer le relogement complet des résidents du foyer Sonacotra, une seconde résidence a été construite rue Bobby-sands.

Au fur et à mesure des départs de l’ex-foyer, seront également accueillis dans les studios et T1 bis des Alizés « des couples avec un enfant ou des familles monoparent­ales » , assure Julien Ars, directeur territoria­l pour Adoma dans les Yvelines. Les personnes en situation de précarité dans les Yvelines sont le public cible de cette nouvelle résidence. « Le but c’est vraiment d’avoir une fonction de passerelle dans le parcours résidentie­l de ces personnes » , ajoute Julien Ars.

Grâce aux APL (aides personnell­es au logement), le reste à payer des résidents touchant les minima sociaux tournera effectivem­ent autour de 58 € pour un studio de 18 m2. Côté financemen­t, l’état, la Région, la Ville, Action logement, la Caisse des dépôts et la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) ont apporté leur contributi­on au financemen­t de l’opération, estimée à plus de 9,3 M €

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