Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Johnny hébergé chez Charles Aznavour, à Montfort, à ses débuts

- Alexandre Marqué

C’est à l’âge de 17 ans que Johnny participe à son premier télé-crochet parrainé par Line Renaud, le 18 avril 1960. Une prestation qui marquera le début de sa notoriété. Ce jeune blond aux yeux bleus fait entrer le rock’n’roll en France. S’il devient l’idole des jeunes, certains n’apprécient pas cette « musique de sauvage » subversive.

Un cottage de style anglais à Grosrouvre

Au début des années 60, le jeune homme blessé par les critiques, trouve refuge chez Charles Aznavour, qui vit à Montfort l’amaury. L’un de ses premiers amis dans le métier. Déjà sous le feu des projecteur­s, l’auteur de La mama et Je m’voyais déjà le prend sous son aile et l’aide à faire décoller sa carrière. Johnny, qui devait passer un week-end dans la maison d’aznavour, y reste plus d’un an. Il demande à son mentor de lui proposer des textes, il lui écrira quelques textes comme Retiens la nuit, un slow qui lui vaudra les faveurs d’un public plus large.

En 1963, à l’âge de 20 ans, fatigué par la vie parisienne, Johnny Hallyday fait l’acquisitio­n d’un magnifique cottage de style anglais à Grosrouvre, au hameau du Chêne-rogneux, un village à quelques encablures de Montfort. Il devient ainsi le voisin de Charles Aznavour. Depuis cette époque, les deux stars étaient restées proches. Johnny Hallyday n’a pas hésité à qualifier Charles Aznavour de « père spirituel. » (cf photo, tweet de 2015). Il y vivra plusieurs années, notamment avec sa première épouse, Sylvie Vartan. Dans cette paisible campagne, loin du tumulte parisien, il se rendait de temps en temps à l’auberge du chasseur. « Mais le plus souvent, il organisait des soirées dans sa maison et elles étaient mémorables », raconte Pierre Coville, Montfortoi­s de toujours. Un ami des célébrités qui a créé un cabaret privé dans ce village médiéval il y a un quart de siècle sur une idée de Brigitte Bardot, l’une de ses proches.

« La porte était toujours ouverte pour aller boire des coups »

« J’ai rencontré Johnny grâce à Jean-jacques Debout, mon ami d’enfance. C’était un garçon gentil. La porte de sa maison était toujours ouverte pour aller boire des coups. À l’époque, je faisais du sport à haut niveau, je ne buvais pas. Johnny m’avait surnommé Perrier », raconte Pierre Coville, le sourire aux lèvres. « Je lui racontais toujours des histoires et il se marrait tout le temps. » Et de relater une anecdote. « Pas très drôle celle-ci. En avril 1968, Sylvie Vartan a été victime d’un terrible accident de voiture,

Sébastien Farjots s’en souvient comme si c’était hier. En août 2005, le gérant du O’danpatty avait accueilli Johnny Hallyday dans son pub familial à Voisins-le-bretonneux. Le rockeur était venu y tourner une scène de nuit pour le film Jeanphilip­pe de Laurent Tuel avec Fabrice Luchini.

« Il était protégé par ses gardes du corps »

« Un bon souvenir, se rappelle le patron du pub. Il était arrivé à 3h du matin, protégé par ses gardes du corps. Il a tourné sa scène en une fois. Il est resté 1 à 2 h maximum. Déjà, à l’époque, il paraissait fatigué. »

Si Johnny était très entouré et difficilem­ent accessible, Sébastien avait tout de même réussi à prendre une photo-souvenir de la star avec son frère et ses cousins. « On ne pouvait pas l’approcher. Mais il a voulu aller aux toilettes. A sa sortie, on lui a demandé de faire une photo. Il avait tout de suite dit oui. »

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France