Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les réactions dans le départemen­t

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▲Karl Olive, maire de Poissy : « Johnny, c’était la France de nos parents et de nos enfants ! »

« On s’y attendait depuis quelques semaines mais le choc est là, aussi soudain et inattendu que ses entrées de scène lors de ses concerts ! Johnny, c’était la France ! La France de nos parents, notre France et la France de nos enfants. J’ai eu la chance de bavarder avec lui, il y a une dizaine d’années lors de l’ouverture d’une discothèqu­e parisienne, rue de Rivoli. Il m’a fait un clin d’oeil avec ses yeux bleus puis m’a gentiment chambré. Je suis rentré chez moi en disant à ma femme que j’avais rencontré un extraterre­stre… de gentilless­e ! Les drapeaux de la mairie sont en berne et nous apposerons une bâche en sa mémoire : Vivre pour le meilleur. C’est le moins qu’on puisse faire. Johnny fait désormais partie de notre patrimoine national. »

▲Pierre Fond, maire de Sartrouvil­le : « Mon père avait assuré sa sécurité »

« Mon père a assuré sa sécurité lors d’une tournée dans le Midi. Comme Jean d’ormesson, il a été un marqueur de notre temps, notamment par son côté attachant et sympathiqu­e. Je n’étais pas forcément un fan de sa musique. En revanche, j’admirais beaucoup l’homme. Il avait quelque chose de pas politiquem­ent correct, franc, direct, et j’aime ça. Mon père a assuré sa sécurité pendant quelques mois lors de l’une de ses tournées dans le Midi. Il en avait gardé un souvenir formidable. Il en parlait toujours avec beaucoup d’émotion. Johnny avait le coup de poing facile, ce n’est pas une légende. Il fallait assurer sa sécurité autant que protéger les autres. C’était un mec hors normes, merveilleu­x, même dans ses excès. »

▲Philippe Tautou, président de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise : « Je me sens orphelin »

« Je ne l’ai jamais rencontré et je le regrette. J’ai le sentiment qu’il représenta­it tout ce qu’on aimait de ma génération, qui s’est retrouvée dans cet homme, dans ses chansons, dans les textes qu’il avait choisis. Comme Jean d’ormesson, Johnny fait partie de ces gens qui marquent tellement une époque que lorsqu’ils décèdent, ils laissent un vide phénoménal. Il a eu une vie difficile avec beaucoup d’excès. Il y avait une telle passion pour l’homme et l’artiste, qui nous touchait profondéme­nt, qu’on lui a tout pardonné. La révolution, il la faisait à chaque fois qu’il sortait une chanson, mais avec une certaine retenue. Il passait des messages forts mais jamais de manière brutale. Comme beaucoup, je me sens orphelin. »

▲Michèle de Vaucouleur­s, députée de la 7e circonscri­ption des Yvelines : « C’était une personnali­té très forte »

« Johnny était un monument pour une grande part des Français, un personnage qui a été intimement lié à toute une jeunesse et qui a continué à faire carrière au-delà de toutes les modes. Je n’étais pas suffisamme­nt fan pour aller le voir en concert. C’était malgré tout une personnali­té très forte et très intéressan­te qui a marqué une génération. Quand je pense à lui, c’est la chanson J’oublierai ton nom qui me vient immédiatem­ent en tête. »

▲Jacques Myard (maire de Maisonslaf­fitte) : « Il a fait rayonner notre langue »

« Merci à Johnny Hallyday qui a si bien fait vibrer et rayonner notre langue et redonné une âme forte à la chanson française. »

▲Laurent Brosse, maire de Conflans-saintehono­rine : « Il a su traverser les époques »

« J’étais à son concert en 2000 au Champde-mars mais je ne l’ai jamais rencontré personnell­ement. J’ai beaucoup écouté son album Sans pour sang écrit par son fils David, un album plus dans la variété que les autres. Je l’ai également vu à l’occasion de concerts de Pascal Obispo ou de David Hallyday justement. Johnny était venu jouer avec eux sur scène. Je l’admirais, car il a su à travers les époques et les génération­s depuis les années soixante. Il avait une puissance dans la voix qui était inégalée en France. Dans ces derniers albums, les textes étaient comme des réflexions sur la vie, le temps qui passe… »

▲Catherine Arenou, maire de Chanteloup : « Il était l’idole de mon adolescenc­e »

« Je suis très attristée par sa mort. Il était l’idole de mon adolescenc­e ! Je me souviens d’un concert auquel j’ai assisté il y a une dizaine d’années en Corrèze, dans le canton de Bernadette Chirac. Il y avait une grosse énergie. C’est sans doute un des concerts les plus importants de ma vie. Johnny était un monument national de la musique française qui a marqué nombre de génération­s. Il était un symbole et une source d’inspiratio­n pour toutes les personnes qui, comme lui, n’ont pas eu une vie facile au départ. »

▲Christophe Delrieu, maire de Carrièress­ous-poissy : « Un monument national »

« J’ai eu le grand plaisir de le voir en concert plusieurs fois au Stade de France. À chaque fois, c’était un show extraordin­aire. Pour Le pénitencie­r, il avait fait installer des projecteur­s tout autour du stade. Ils se sont levés vers le toit, cela donnait l’impression d’une prison. Je n’oublierai pas non plus cette scène ouverte en deux qui a fait jaillir un orchestre philharmon­ique ! Il avait l’art de ne pas sous-estimer le lieu dans lequel il se produisait. Il était un monument national dans un monument architectu­ral. Ses chansons ont marqué mes parents, mes grands-parents et même ma fille de 19 ans adhère. J’aime bien Derrière l’amour, qui pose des questions essentiell­es sur les

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