Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Orange souhaite une solution rapide
Dans une ville comme Versailles, cela prend toujours « plus de temps » d’installer une antenne que dans une commune où il n’existe pas de secteur sauvegardé. Du côté de l’opérateur Orange, qui déploie la fibre optique dans la Cité royale, ce chantier a été anticipé dès 2015, lorsque la société Eiffage a acheté le terrain de la clinique Aumont pour y réaliser des logements. « Nous avons alerté la Ville sur les conséquences, rappelle Régis Philippon, chargé des relations avec les collectivités pour Orange. Nous avons aussi essayé de repousser au maximum le démontage de l’antenne. » C’est finalement une décision du tribunal qui va contraindre les opérateurs, le 27 mars 2017, à retirer l’antenne-relais.
Les opérateurs et la Ville ont travaillé sur un autre site, celui de l’ancien dépôt des archives nationales, au 2, rue Montbauron. Pour faire en sorte que l’antenne s’intègre dans le paysage, un faux étage doit être construit en résine au-dessus de l’immeuble, sorte de construction en trompe-l’oeil. « Ce type d’installation est tout à fait exceptionnel, précise Régis Philippon, avec un surcoût important qu’orange a accepté de prendre à sa charge pour la partie qui lui incombe. »
Un bail pérenne
Régis Philippon explique la lenteur de la mise en place de cette nouvelle antenne par plusieurs facteurs : « Nous avons l’intention de trouver une solution rapidement. Mais même sur un site classique, il faut parfois plusieurs années, regrettet-il. Nous attendons la signature d’un bail pérenne. » Pas question pour les opérateurs d’investir plusieurs dizaines de milliers d’euros dans une installation qui pourrait être éphémère.
Effectivement, la question pourrait se poser puisque le site, qui appartient au ministère de l’intérieur, fait partie des biens que l’état cherche à vendre, et ce depuis plusieurs années.