Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les rames francilien­nes toutes neuves sont arrivées gare Rive-droite

- Emmanuel Fèvre

C’est une autre époque qui commence sur la ligne L, Rivedroite Saint-lazare. Depuis lundi 11 décembre, tous les trains ont été changés. Exit les petits bleus mis en service en 1977, dont la maintenanc­e commençait à poser de sérieuses difficulté­s.

Pécresse veut un plan Orsec

Lundi, à l’heure de pointe du matin, les voyageurs étaient accueillis dans une ambiance festive sur les quais de la gare versaillai­se. Une fête concoctée par la SNCF, qui fait tout pour se faire pardonner une situation calamiteus­e qui dure depuis plusieurs années. Musique, friandises, boisson, avant de monter dans les rames, dont certaines accusaient déjà quelques minutes de retard…

Les voyageurs se montraient en tout cas ravis du changement, néanmoins prudents sur une améliorati­on réelle et durable. « L’ambiance change, avec beaucoup de couleurs, c’est super. J’espère qu’il y aura davantage de régularité, c’est surtout ça qui importe », confie Emmanuella, utilisatri­ce quotidienn­e de la ligne.

Un aréopage d’élus inaugurait ces vingt-deux nouvelles rames du Francilien, prenant le train de 9h40, en compagnie de la présidente de région, Valérie Pécresse, pour un aller-retour Versailles-paris sur une circulatio­n commercial­e.

L’occasion pour François de Mazières, maire de Versailles, d’insister sur cette ligne L, construite de 1837 à 1840. « Je pense à la ligne 18 du métro du Grand Paris qu’il faut absolument voir se réaliser d’ici 2024. Au milieu du XIXE siècle, il était possible de construire une ligne de 23 kilomètres en moins de 3 ans », souligne le maire de Versailles.

Valérie Pécresse réclame un plan Orsec pour les trains de banlieue, en appelant le gouverneme­nt à la rescousse. « Les infrastruc­tures sont à régénérer. La SNCF met 800 millions sur la table, il en faut davantage », demande la présidente de région.

Prochaine étape, au deuxième semestre 2018, la ligne L vers Saint-nom-la-bretèche, elle aussi très mal en point, qui devrait voir une améliorati­on avec l’arrivée des trains neufs.

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