Urbanisme : le Coeur de Bourg remporte le premier prix !

La mairie de Rocquencourt est fière. Son nouveau quartier, le Coeur de Bourg, a remporté un premier prix national.

Ils étaient six à le vouloir, à travers toute la France. Finalement, le choix du jury s’est porté vers Rocquencourt et son Coeur de Bourg. Mercredi 29 novembre, le projet a reçu le premier prix du concours Arturbain.fr. Il est organisé par le Séminaire Robert Auzelle, une association oeuvrant dans le domaine de l’urbanisme. La candidature de la Ville répondait au thème Pour un réseau d’espaces publics accessibles à tous.

Tout sera terminé dans deux ans

Coeur de Bourg a été porté sur les fonts baptismaux en 2010 pour commencer à sortir de terre trois ans plus tard. L’idée du maire, Jean-françois Peumery, était de créer un nouveau quartier avec 300 logements et 450 places de stationnement.

L’opération visait à rajeunir l’âge moyen de la population de Rocquencourt mais aussi le nombre d’habitants. Ces dernières années, les rangs s’étaient clairsemés dans les chiffres du recensement : - 750 Rocquencourtois en plus de 20 ans.

Quitte à créer, la mairie avait exprimé son absolue volonté de faire quelque chose de bien, répondant aux nouvelles attentes et aux nouveaux besoins. Il fallait des rues réservées aux piétons et aux vélos, des commerces, des immeubles ne dépassant pas trois étages pour favoriser la lumière. Mais aussi des espaces verts, un terrain multisports, deux aires de jeux, une salle de quartier.

En septembre dernier, les 149 premiers logements avaient été livrés. D’ici à deux ans, tout sera achevé par une dernière phase d’une soixantaine d’appartements.

Ce prix arrive un peu comme un cadeau de Noël en avance pour la commune. « Nous ne sommes pas orgueilleux de le recevoir, mais contents. D’abord pour les habitants, car cela confirme que nous avons fait le bon choix. Ensuite parce que nous allons repasser au-dessus de la barre des 4 000 habitants. Le tout en préservant le caractère humain et familial que nous cherchions », détaille le maire.

En janvier prochain, un autre pas sera franchi. Deux médecins généralistes vont s’installer. En juin, ce sera au tour de la pharmacie. « Après, il y aura la supérette, le boulanger, le marchand de vin, celui des surgelés, le teinturier, peutêtre un opticien, un restaurant, une brasserie, un centre de remise en forme, liste le premier adjoint, Philippe Noyer. Nous aurons aussi un hôtel trois étoiles de 90 chambres. Et dans un second temps, nous aimerions pouvoir déplacer la station-service BP pour la remplacer par un concessionnaire automobile. » Bref, une petite ville dans la ville.

Si les deux élus s’accordent à dire que ce prix couronne une décennie d’efforts, ils n’en oublient pas pour autant un dernier dossier ; celui de l’ancienne gendarmerie de Chèvreloup. « Nous aimerions y faire des logements sociaux. Tout le monde ou presque est d’accord, sauf la direction de la nature et des paysages. Ça bloque à cause de la Plaine de Versailles. Pour le moment, nous sommes arrivés à 12,5 % alors qu’on nous en demande 25 %. Du coup, nous continuons à payer des pénalités chaque année, de l’ordre de 110 000 euros. C’est dommage », déplore le premier élu.

Des médecins et des commerces