Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

En Italie, l’important, c’est le repas !

- Florie Cedolin

Du nord au sud de la botte, les traditions ne sont pas les mêmes à Noël. Giulio, pizzaïolo à Versailles, vient lui de la pointe de la botte, de Calabre plus exactement, non loin de Naples. Pour lui, les noëls en Italie sont synonymes de famille et de bon repas. « On mange tellement qu’à la fin, on est plein », sourit ce trentenair­e.

Si les Italiens ont la chance d’habiter près de la mer, ils mangent en général du poisson le 24 décembre au soir et de la viande le lendemain. Mais sur la table, il y a aussi très souvent de la charcuteri­e, maison dans la famille de Giulio. Pour le dessert, c’est le panettone qui est le plus apprécié, « avec de la glace à l’intérieur ; quand on le coupe, ça coule ». « Bien sûr, on mange aussi du tiramisu. En Calabre, les pretalis sont aussi très appréciés. « Ce sont des biscuits pas trop croustilla­nts, parfumés à la fleur d’oranger, avec une farce à base de miel et de noix un peu caramélisé­e », détaille Giulio à qui sa mère en envoie à l’occasion des fêtes. « Et en plus, ils se conservent très bien. » Et si les Italiens sont invités à dîner pour Noël, ils ne viennent pas les mains vides. « La tradition en général est d’apporter un panettone et du prosecco, du champagne italien », explique le Versaillai­s.

Bien entendu, lors de la messe de minuit, les églises italiennes se remplissen­t. Car même s’il y a des messes tout au long de la journée, celle de minuit est la plus prisée. « Il y a toutes les lumières », sourit l’italien.

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