Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Les réactions à droite
Gérard Larcher, président du Sénat, sénateur des Yvelines (LR)
« Il faut rassembler toutes les sensibilités et reconstruire ensemble autour d’un projet. C’est le travail que devra engager une équipe diverse et renouvelée autour de Laurent Wauquiez. C’est dans cet esprit, avec cette volonté et porteur de ma sensibilité, que j’oeuvrerai au sein de notre mouvement. Je respecte le choix de Xavier Bertrand. Il est sincère dans sa décision. Moi, ma décision est l’inverse. J’ai choisi de rester avec ma sensibilité gaulliste et sociale ».
Marc Robert, maire de Rambouillet (LR)
« Ce n’était pas mon candidat. Mais il a été bien élu. On va lui donner les clés du camion, à lui de le remettre sur le bon chemin. L’important est d’avoir une tête, une gouvernance, c’est un rebond positif après des moments compliqués pour notre parti. Je préfère rester dans ma famille. C’est à l’intérieur qu’on trouvera la façon de s’unir. Je pense que l’union se fera aussi avec le centre-droite ».
Aurore Bergé, députée (LREM) des Yvelines (ex-les Républicains)
« L’élection de Laurent Wauquiez est la conséquence logique du rétrécissement de la droite. Une droite qui n’est plus qu’identitaire. Où les centristes et les libéraux n’ont plus leur place. »
Karl Olive, maire de Poissy (LR pour quelque temps car il a décidé de ne pas renouveler son adhésion)
« Je l’ai déjà dit, Laurent Wauquiez n’est pas ma tasse de thé. Je prends acte de cette élection. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de reconstruire la droite et le centre dans les Yvelines. Aujourd’hui, il ne se passe rien. En créant Génération terrain, nous sommes dans le vrai, car on sent une forte appétence pour le rassemblement. Je souhaite qu’il puisse y avoir ce rassemblement le plus large possible dans les Yvelines, sans flirter avec les idées de l’extrême droite. »
Pierre Bédier, le président (LR) du conseil départemental des Yvelines
« C’est une satisfaction parce que le président de notre parti politique a été clairement choisi. Il est appelé à diriger un parti constructif – le mot est à la mode -. Avec Les Républicains, on doit être une droite vivante, diverse où chacun vient avec sa sensibilité. J’en vois trois : le patriotisme, le conservatisme et le libéralisme. Laurent Wauquiez n’est pas le porte-parole du peuple mais celui qui fait des propositions au peuple. Plus globalement pour le pays, il y a un endormissement général lié au prestidigitateur Macron. Il nous faut montrer que la politique actuelle ne marche pas. Nous avons un président habile qui fait oublier l’essentiel des problèmes. Le mantra de la droite s’appelle la baisse des dépenses publiques. Une nécessité pour faire baisser les prélèvements. »
Jean-michel Fourgous, président (LR) de Saint-quentin-en-yvelines et maire d’élancourt
« La droite a subi un préjudice important lors de la présidentielle, qui s’est elle-même déroulée dans de troublantes conditions. Elle est ressortie affaiblie et désorganisée. On a démoli ses leaders avec des moyens énormes. Laurent Wauquiez est codé comme Macron. Il a fait l’ecole normale supérieure et a fini Major de promotion à L’ENA, le modèle de l’élite française. Parmi les trois candidats à la présidence, il est celui qui maîtrisait incontestablement le plus les codes pour être un leader politique. Il est plus jeune et c’est un garçon extrêmement intelligent, qui saura s’adapter au milieu de cette élite. Quand on dit qu’il est extrémiste, c’est une ineptie. Il vient de la droite sociale. Laissons-lui sa chance. Il a une histoire politique importante. On verra ce qu’il proposera, particulièrement sur le plan économique. »
Pascal Thévenot, maire (LR) de Vélizy-villacoublay
« Les défaites à la présidentielle et aux législatives nécessitaient de retrouver un patron. Maintenant, il faut que tout le monde se mette au travail pour reconstruire la droite et le centre. Laurent Wauquiez a été élu à plus de 74 %, à nous de peser sur les idées. Je souhaite être une force de propositions, sur la base du programme de François Fillon. Le but est de se rassembler, d’apporter une dynamique, d’exporter ses idées et de ne pas exploser la famille de la droite et du centre. C’est à Laurent Wauquiez de mener le parti en écoutant toutes les sensibilités. »