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Le Comité régional d’équitation change de président

- F. C.

Ce jeudi 21 décembre, le Comité régional d’équitation d’ile-de-france (CREIF) sera réuni en assemblée générale. Le but est d’élire le nouveau président. « Après plus de vingt ans à la présidence successive de la Ligue de Versailles puis du Comité régional d’équitation d’ile-de-france, le moment me semble venu de me retirer », a annoncé François Lucas, actuelleme­nt à la tête du CREIF

Champion de France de concours complet en 1967, François Lucas a participé à la transforma­tion de la Fédération française d’équitation, passée de « 20 000 licenciés dans les années 50 000 à 700 000 au début du XXIE siècle », rappelle-t-il. Ses dernières victoires ont été la réduction de la TVA pour les activités équestres et l’obtention par Versailles du parc équestre des Jeux olympiques de 2024.

Emmanuel Feltesse, maire adjoint de Marnes-la-coquette, vice-président de la Fédération française d’équitation et directeur du haras de Jardy, propriété des Hauts-de-seine, est le seul à briguer le poste.

Et le Haras ?

Le nouveau comité directeur qui sera élu le 21 décembre prochain, poursuivra les démarches déjà en cours pour le rachat du Haras national des Bréviaires. Depuis une dizaine d’années, le Départemen­t discute à ce sujet avec le Comité régional d’équitation d’ile-de-france (CREIF). Depuis 1973, les Yvelines sont propriétai­res du site estimé par les Domaines à 2,430 millions d’euros.

François Lucas souhaite créer au Haras national des Bréviaires la Maison du cheval. Les profession­nels de la filière pourraient à la fois y être formés, organiser des compétitio­ns, exposer au monde entier leurs chevaux…

Aux équipement­s et structures déjà installés sur le site (comme la société de reproducti­on équine Coopelia, l’institut français du cheval et une antenne de la garde républicai­ne), le CREIF entend ajouter un musée et une librairie européenne du cheval, ainsi qu’une piste d’entraîneme­nt pour les trotteurs et les galopeurs.

C’est le plus vieux parti français, fondé en 1901 qui est en train de se réformer. Le Parti radical valoisien (centre-droit) et le PRG (Parti radical de gauche) se sont unis, le 9 décembre. La scission en deux partis politiques distincts avait eu lieu en 1972.

Pour Eddie Ait, président du Parti radical de gauche des Yvelines (PRG 78), par ailleurs conseiller régional d’ile-defrance, « le radicalism­e, force politique majeure des IIIE et IVE République­s, incarne un projet politique novateur. Aujourd’hui, ajoute-t-il, les électeurs sont perdus. Ils ne se retrouvent plus dans la gauche ni dans la droite. L’arrivée et l’élection d’emmanuel Macron ont recomposé le paysage politique. Il nous faut repenser la façon de faire de la politique. »

Sachant que l’échiquier politique a sensibleme­nt bougé depuis la présidenti­elle et les législativ­es, où se trouvent aujourd’hui les radicaux ? Selon l’ancien maire de Carrièress­ous-poissy : « Le mouvement radical doit se trouver entre En Marche ! et La France insoumise. Nous ne serons pas bêtement dans l’opposition ni soumis à Emmanuel Macron. Je rappelle que nous avons deux ministres au gouverneme­nt : Jacques Mézard doit porter l’idée de réforme et de justice sociale, les deux en même temps. Il a vocation à demeurer un parti de gouverneme­nt », poursuit Eddie Aït.

Les radicaux de gauche et ceux du PR valoisien disent se retrouver aujourd’hui dans 95 % d’un programme commun qui repose sur plusieurs fondamenta­ux comme l’esprit humaniste, social, européen tourné vers la modernisat­ion de la vie politique.

Dans le départemen­t des Yvelines, le PRG 78 compterait notamment une quinzaine d’adjoints au maire, un maire, un conseiller régional et une dizaine de conseiller­s municipaux. Les radicaux de droite comptent notamment dans leurs rangs un conseiller régional d’ile-defrance, et une maire (lire cicontre).

« Une nouvelle organisati­on territoria­le sera mise en place au cours de l’année 2018 », ajoute encore Eddie Aït. Le Mouvement radical devrait marquer le coup le 9 mai à l’occasion de la Journée nationale de l’europe. Elle devra notamment préparer les prochaines échéances électorale­s, les européenne­s en 2019 et les municipale­s, en 2020.

Le Mouvement radical, social et libéral constitue, dans les Yvelines, une nouvelle force politique, indépendan­te et affranchie des anciennes alliances (PS/LR). « On rappelle ainsi notre indépendan­ce », conclut Eddie Aït, en rupture avec les alliés traditionn­els pour mieux rebondir. On verra si l’avenir lui donne raison.

LE PARTI DE LA IIIE RÉPUBLIQUE

Présents sur la scène politique depuis la moitié du XIXE siècle, les radicaux se regroupent dans un parti politique en 1901. On lui doit la loi sur la séparation des Eglises et de l’etat, le 9 décembre 1905, la gratuité de l’enseigneme­nt secondaire, ou l’impôt progressif sur le revenu. Parmi ses personnage­s clés : Edouard Herriot, Pierre Mendès-france, Jean Zay, Jean Moulin, René Cassin, ou encore Edgar Faure. Le Parti radical va perdre de son influence après la Seconde Guerre mondiale. En cause, la Guerre froide et le clivage droite-gauche renforcé par la Ve République. En 1973, le parti se scinde en deux factions politiques. Ceux qui choisissen­t le Programme commun de François Mitterrand, allié aux communiste­s, forment alors le Mouvement des radicaux de gauche (MRG qui deviendra PRG en 1998) et les plus ancrés à droite restent dans les locaux situés rue de Valois.

Les radicaux de droite et de gauche se sont réunifiés après une séparation de 45 ans. Le nouveau parti a été créé le 9 décembre dernier à l’occasion d’un congrès national à Paris. Il s’appelle le Mouvement radical, social et libéral.

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