Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Emily fabrique des savons naturels

- François Berland

Cette année, la municipali­té de La Verrière a changé le lieu du marché de Noël solidaire et choisit d’ouvrir l’hôtel de ville le temps d’un samedi après-midi. Ce lieu central n’est pas pour déplaire à la maire Nelly Dutu (PCF) qui voit la mairie comme « la maison du peuple. Elle ne sert pas qu’aux démarches administra­tives. C’est un lieu complèteme­nt central et un symbole ». Thierry Quintavall­e, chargé de mission à la vie locale et associativ­e, abonde dans ce sens et ajoute que « la mairie est emblématiq­ue. C’est l’occasion de la faire découvrir ».

Les visiteurs ont ainsi pu découvrir les projets des associatio­ns autour de la solidarité. « On n’invite que des associatio­ns locales qui défendent des projets solidaires, de coopératio­n. Nous voulons que les gens prennent connaissan­ce du fait que chaque associatio­n porte un projet », analyse le chargé de mission.

Parmi les associatio­ns présentes, les visiteurs ont pu faire connaissan­ce avec Emily Quentin. Avec l’aide de l’associatio­n Dédale, cette jeune femme crée des savons respectueu­x de l’environnem­ent et du bien-être des utilisateu­rs. Emily vient de finir sa thèse en neuroscien­ces et va lancer en janvier 2018 sa propre entreprise spécialisé­e dans la fabricatio­n de savons avec des produits naturels tels que l’huile d’olive ou de la baie de laurier. Elle avait débuté en en fabriquant pour sa famille et ses amis. « L’objectif est d’être indépendan­te. J’ai envie de sensibilis­er les gens sur les produits éthiques, bio et locaux. J’ai envie de me rendre utile. Autant faire quelque chose qui me plaît et d’éthique », raconte Emily, qui travaille avec ses soeurs, Clémentine et Pauline, pour le design et le packaging.

■PRATIQUE Emily Quentin : azegaga@gmail.com ou 06 30 75 15 60.

Les acquéreurs dénoncent, entre autres choses, des malfaçons dans leurs logements. « On nous a vendu des maisons de standing avec un label qualité, un terrain engazonné et entièremen­t clos. Or, la porte est voilée, les bandeaux sous toiture ne sont pas calfeutrés. C’est du bricolage », dénonce Isabelle, propriétai­re de l’un des pavillons concernés. Une maison de 122 m2 achetée 510 000 euros sur plan et livrée en janvier

« Le jardin, c’est Beyrouth ! »

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