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Chevreuse à l’heure de la remise en question

- Basile Regoli

La trêve hivernale arrive à point nommé à Chevreuse qui vient d’enchaîner une série de trois défaites. La dernière en date a été concédée à domicile, ce dimanche, face à Bagneux (10-36) dans un match à sens unique. « Ils étaient plus forts que nous. Il n’y a pas grandchose d’autre à dire », lâche, sans plus de détails, l’entraîneur Stephan Douchet.

« Il faut venir aux entraîneme­nts »

À mi-championna­t, les Chevrotins se retrouvent à flirter avec la zone rouge (8e à égalité de points avec le premier relégable, Melun). La faute à un bilan comptable (3 victoires et 6 défaites) bien en deçà des ambitions affichées en début de saison : jouer le haut de tableau. « Si on regarde le classement et nos résultats, la situation est inquiétant­e. Mais ça s’explique par le manque de sérieux des garçons qui ne viennent pas aux entraîneme­nts. »

Car c’est bien ça qui fait surtout grincer les dents au sein du staff technique depuis plusieurs semaines : un manque d’assiduité récurrent aux séances. « Pour progresser, il faut venir s’entraîner. On ne peut pas juste venir jouer le dimanche sur nos qualités, enchaîne le coach. Le problème, c’est que comme il y a peu de concurrenc­e, ils savent qu’ils joueront forcément le week-end. Les seules opposition­s qu’on fait en ce moment, c’est en match. Quand on est 25 à l’entraîneme­nt, on est heureux. »

Le manque de profondeur de l’effectif actuel et, par conséquent, la fatigue d’un groupe aux rotations limitées ont été préjudicia­bles lors de cette première partie de saison. Un exemple ? Ce match perdu (2013) dans les ultimes secondes à Versailles alors que les Chevrotins menaient 13-0. « Pareil contre Vitry où on mène de 20 points et on prend un essai à la dernière minute », peste Stephan Douchet qui dit « vouloir changer des choses à l’entraîneme­nt » pour fidéliser davantage ses joueurs.

Mais pas question de revoir les objectifs à la baisse et de parler de maintien. « On n’est pas à notre place, confie-t-il. Je reste persuadé qu’on peut faire une très belle deuxième partie de championna­t. Je connais la valeur de mon groupe, on peut battre tout le monde dans cette poule. On va essayer d’aller chercher cette quatrième place pour faire un tour en championna­t de France. »

Cela passera, dès le 14 janvier, par « une victoire avec le bonus » contre la lanterne rouge, Chilly-mazarin. Le cas échéant, la phase retour pourrait virer au cauchemar pour les Chevrotins.

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