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Fermeture de la piscine de Satory ?
Les différents courriers envoyés par le maire de Versailles, François de Mazières, au ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, n’auront pas suffi. L’état a décidé de se désengager de la gestion de la piscine de Satory. En cause, la faible part d’occupation de la gendarmerie, comparée à celle des scolaires et des privés, mais aussi le coût de rénovation, la piscine nécessitant des travaux.
Fin décembre, Jean-noël Barrot, député Modem de la circonscription, avait d’ailleurs interpellé Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’intérieur, lors d’une séance de questions au gouvernement. « Un accord entre l’état et la Ville permettrait le maintien de cet équipement sportif utile et apprécié de ses utilisateurs, a-t-il souligné. Dans un contexte bien connu de sentiment d’abandon des militaires au regard de la vétusté de leurs logements », Jean-noël Barrot estime ainsi que ce serait un signe fort de l’état.
Mais la décision est prise : « C’est la seule piscine gérée par la gendarmerie, a répondu Jacqueline Gourault. Dans la majeure partie du temps, elle n’est pas utilisée par la gendarmerie. Au niveau opérationnel, cet équipement nécessite la mobilisation de huit personnes à temps plein issues du groupement blindé de gendarmerie mobile alors que dans le contexte où nous sommes, ils doivent se mobiliser pour la protection de nos concitoyens. Le ministre de l’intérieur a acté le retrait de la gendarmerie au 1er janvier 2018. La piscine a été parfaitement entretenue et répond aux normes en vigueur. Nous avons proposé que la commune de Versailles reprenne l’exploitation à son compte dans le cadre d’une occupation temporaire. »
Si la Ville était d’accord sur ce principe, elle aurait surtout souhaité que l’état finance les travaux de rénovation. Mais ce n’est pas le cas. La gestion pourrait aussi être assurée par des structures associatives, c’est en tout cas ce qu’a déclaré Jean-noël Barrot.