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Catherine Camus photograph­ie le nu en noir et blanc

- ▲Internet : www.katealook.com F. D.

Catherine Camus est une passionnée de photograph­ie. En fait, cela fait plus de 30 ans qu’elle consomme de la pellicule dans un domaine très spécifique : le nu en noir et blanc. Et ce n’est pas la seule règle qu’elle s’impose.

Originaire de Rocquencou­rt, la pimpante sexagénair­e est venue à la photograph­ie avec son premier enfant et une pause profession­nelle. Elle y a rapidement pris goût. « J’ai en plus la chance de pouvoir le faire par passion et non pas pour en vivre. Alors, j’en ai profité. » Ce n’est qu’en 2003 que Catherine Camus a eu la révélation, l’envie de faire du nu. « Mes copines s’y sont collées. C’est avec elles que j’ai tenté d’imposer un style, de m’imposer des exigences. Je ne prends en photo que des femmes normales, que je trouve belles. Je ne souhaite pas avoir des modèles qui aient vécu des interventi­ons de chirurgie esthétique. Tout comme je ne retouche jamais mes photos. Par conservati­sme, j’ai gardé l’argentique. Avec les négatifs, rien de plus facile que de prouver que les photos sont les miennes. »

Pour cette technique si particuliè­re du nu, Catherine recherche la sensualité. « Jamais de trash. Je veux montrer la beauté des femmes, quelles qu’elles soient. Peu importe qu’elles soient plus âgées, qu’elles aient été marquées par une grossesse. Elles sont naturelles. »

Autre marque de fabrique. Catherine Camus n’est pas une photograph­e compulsive. « Je suis à moitié auvergnate… J’économise la pellicule. Je ne mitraille pas en me disant qu’une photo sera bonne sur les 500 prises. Je préfère préparer la lumière, l’angle, l’éclairage…»

Autodidact­e, Catherine Camus a presque atteint son but. « Je crois que j’arrive bientôt au bout de mon sujet. J’ai pratiqueme­nt tout exprimé. J’hésite même à continuer…»

En attendant, elle poursuit une autre tâche dans sa commune. Elle anime toujours l’associatio­n communale culturelle de Rocquencou­rt (ACCR), ses soirées dansantes, ses exposition­s. Inépuisabl­e !

« Montrer la beauté des femmes »

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