Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
À la poursuite du corps vert, une nouvelle aventure signée Philippe Halvick
Les romans de Philippe Halvick sont des histoires pour plonger dans un monde parallèle, tout droit sorti de l’imagination débordante d’un auteur versaillais un peu atypique. Indépendantes, libre au lecteur d’imaginer l’ordre chronologique dans lequel il veut découvrir ces histoires, même si les personnages parfois font des comeback remarqués, comme dans ce nouvel opus sorti en librairie cet automne.
Un groupe d’aventuriers
Aux frontières du polar, de la science-fiction et du fantastique, l’auteur versaillais livre une nouvelle histoire, A la poursuite du corps vert, disponible aux éditions A Contresens.
Depuis Le Crâne de cristal en 2002, Philippe Halvick poursuit son exploration d’un monde très personnel, bâti avec malice. «Je m’amuse à mélanger les genres, à franchir les barrières du temps, et toujours à distiller une bonne dose d’humour. Je détourne les stéréotypes en tirant les ficelles, avec des voleurs idiots et des barbares cultivés», explique t-il.
Ce 14e roman ne déroge pas à la règle avec ce groupe d’aventuriers pas très doués, embarqués parmi les trolls et les sorcières, dont le lecteur se demande ce qu’ils vont bien pouvoir devenir dans ce drôle de monde halvickien.
Si l’auteur est un lecteur compulsif de BD et fantasy, la décoration de son appartement en témoigne, il ne dédaigne pas l’histoire. «J’ai cette passion de l’histoire depuis l’enfance, à la suite de mon père qui me l’a transmise. J’aime beaucoup le théâtre et tout se retrouve dans mes ouvrages.
A la poursuite du corps vert
est ainsi écrit à l’origine pour servir de trame à un jeu de rôle », confie l’auteur.
L’écrivain a peuplé son appartement versaillais de ces lectures historiques, à côté de beaucoup de fantasy et science-fiction. « Mes livres sont rangés sur trois épaisseurs », s’amuse-t-il, en regardant ses rayonnages qui ploient sous les ouvrages. Des lectures qui nourrissent l’auteur, au même titre que le monde qu’il aime à observer. « Ravage, de Barjavel m’avait inspiré soleil noir, une projection dans un monde où l’electricité a disparu. »
Un appartement où travaille l’écrivain, qui ne dédaigne pas de rédiger où qu’il se trouve, lorsque l’inspiration vient à lui. « Avec ma tablette, je transporte mon bureau même dans le train. »
■PRATIQUE À la poursuite du corps vert, A Contresens éditions, 19 euros.