Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Des collégiens se transforment en pâtissiers pour aider St-martin
En septembre dernier, le collège Soualiga de Saint-martin s’effondrait sous la violence du cyclone Irma. Comme tous ses élèves, Maël s’est retrouvé sans école. Ses parents l’ont alors confié à sa grand-mère qui habite Viroflay. Le collège Jeanracine lui a ouvert ses portes pour poursuivre son année de 5e. Trois semaines ont suffi à Maël pour nouer des amitiés avec les enfants, marqués dorénavant par son histoire.
« Une bonne action »
« Il ne restait du collège du jeune garçon qu’un mur. Un vrai cauchemar », rapporte la onseillère principale d’éducation. Le foyer de solidarité des élèves (FSE) de 6e et de 3e pousse l’initiative. Anaïs en est membre, elle raconte. « Avant les vacances de Noël, nous avons organisé une vente de gâteaux pour soutenir la reconstruction de l’école de Maël ». Avec l’aide de deux éducateurs, les collégiens planifient l’événement : affiches et dessins préviennent de la vente.
Pendant deux jours, ils descendent à chaque récréation les bras chargés de gâteaux confectionnés à la maison et vendent la part à deux euros sous le préau. « Et on est même allés dans la salle des profs proposer des parts ! », raconte Anaïs. Stanislas a aussi participé pour « le plaisir de faire une bonne action… et aussi de manger ! »
Une cagnotte de 3 000 €
« Tout le monde s’est senti concerné », raconte l’un des élèves, Antonin, « et même ceux qui ne sont pas dans le club », ajoute Amélie.
Dans cette ambiance chaleureuse, certains ont été très généreux. Les élèves ont récolté pas moins de 2 000 €, auxquels le FSE a ajouté 1 000 €. Fiers d’eux, ils se disent prêts à recommencer sans hésiter.
Un seul regret : ne pas avoir pu partager ce moment avec Maël, dont le collège est encore en cours de reconstruction.
Après avoir accueilli un élève de 5e dont l’école, à Saint-martin, a été détruite par le cyclone Irma, les collégiens de Jean-racine ont organisé une vente de gâteaux dans l’école pour aider à la reconstruction des locaux. Ils racontent.
La maladie de l’hémiplégie alternante ne vous dit rien ? Dominique Dalet, professeur d’aïkido et ceinture noire en a fait son cheval de bataille dans le club de Marly-le-roi. Comme chaque année depuis quatorze ans, il organise un stage en faveur de l’association française de l’hémiplégie alternante (AFHA). Avec seulement quelques centaines de cas déclarés dans le monde, la maladie à l’origine de crises de paralysies extrêmement douloureuses est encore très peu connue, même du corps médical.
Un combat au quotidien
Au gymnase du Chenil, ce dimanche 21 janvier, une dizaine de professeurs bénévoles issus des différents clubs des Yvelines étaient réunis pour entraîner des élèves au célèbre art martial japonais. Des ceintures blanches aux ceintures noires, chacun reproduisait par deux les démonstrations de prises enseignées.
Tous ont déposé à l’entrée un chèque pour soutenir L’AFHA. Et pour Dominique Dalet, il ne fait aucun doute qu’« on a souvent le coeur plus gros que le portefeuille ».
Ce n’est pas Pascal Marcias, professeur d’aïkido dans le Val-de-marne et membre de L’AFHA, qui le contredira. C’est un combat au quotidien qui l’anime car sa fille de vingt-deux ans est atteinte de la maladie rare. L’association est indispensable, selon lui, pour faire « connaître la maladie auprès des médecins et faire avancer la recherche ». Elle a déjà permis d’identifier le génome et de lancer un essai thérapeutique il y a deux ans. Un espoir pour ces familles qui ont trouvé un soutien auprès des aïkidokas des Yvelines.