Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
La Mission locale fusionne avec celle de Saint-quentin
Les missions locales de Saintquentin-en-yvelines et Plaisir Val de Gally ne font plus qu’une depuis le 1er janvier. Elles entrent dans le club très fermé des missions locales ayant fusionné en Ile-de-france. Dans les Yvelines, seules celles de Poissy et Conflans avaient franchi le pas. La Région encourage fortement ces projets de rapprochement pour ces structures ciblant les jeunes déscolarisés de 16 à 25 ans.
L’antenne de Plaisir restera dans ses locaux à la Maison de l’entreprise et de l’emploi mais verra son périmètre d’action élargi pour les jeunes Plaisirois, dans des domaines aussi variés que l’insertion, la formation, l’accès au logement, la mobilité ou encore la santé.
« C’est un projet que l’on a bien construit, sur lequel on travaille depuis 18 mois, salue Samuel Vanhoutte, directeur du site Plaisir Val de Gally. À 43 salariés contre 11 actuellement, on va être sur un confort de travail qui va être plus intéressant. C’est pourquoi tous les salariés ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient tirer de cette fusion. »
Cette nouvelle entité fonctionnera à effectifs constants et touchera l’équivalent de 50 000 jeunes sur tout le territoire de Saint-quentin-en-yvelines, principal financeur de la structure. Une transversalité qui permettra « de proposer une offre de service unifée au niveau de Saint-quentin », selon François Chemèque, co-directeur de la mission locale de Saintquentin-en-yvelines et de ses environs, dont les locaux sont situés à Trappes. « Pour que les jeunes s’y retrouvent, c’est important qu’il y ait qu’une seule entité », appuie Erwan Le Gall, conseiller communautaire délégué à l’emploi et l’insertion professionnelle à Saint-quentin-en-yvelines et président de cette nouvelle structure. L’élu souhaite « pouvoir garder un point d’ancrage dans chaque commune de l’agglomération. La priorité sera surtout de redonner confiance sur le territoire de la Mission locale au niveau des entreprises, afin qu’on soit davantage reconnus d’elles ». Le nouveau projet d’établissement « s’écrira sur quatre ans » et sera porteur de nouveautés.
L’antenne de Guyancourt, située rue Jacques-duclos, devrait accueillir au rez-de-chaussée un pôle garantie jeunes, un dispositif d’accompagnement intensif ciblant prioritairement les jeunes en situation de précarité sociale ou aux faibles ressources.
À terme, un projet de Fab lab (un lieu de réflexion et de partage de savoir-faire) est aussi dans les tuyaux, sans doute à Plaisir. Un projet qui va pouvoir « permettre de passer de l’expertise à l’action » selon Samuel Vanhoutte. « L’idée c’est d’avoir des personnes expertes qui viennent de l’extérieur pour nous faire bénéficier de leur expérience sur les problématiques rencontrées », détaille ce dernier.
5 000 jeunes concernés