Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Un espace jeunes va sortir de terre
Vendredi soir, le maire Jeanpierre Sevestre (SE) a présenté ses voeux dans les salons Saintexupéry. Le maire a évoqué les projets mis en place à Coignières dans les douze mois à venir. Dans son discours, Jean-pierre Sevestre a placé la jeunesse parmi les grands enjeux fondamentaux sur lesquels la commune doit travailler.
Il sera situé derrière le gymnase
Au printemps, un conseil municipal des enfants va voir le jour. « Parce qu’il nous appartient de développer l’esprit de citoyenneté de nos enfants et de leur permettre de participer à la construction d’une ville dans laquelle ils se sentent bien », lance le maire. Les enfants issus des deux écoles de la ville auront la possibilité de porter des projets dont le but est d’améliorer leur vie quotidienne et de les inciter à s’intéresser à la vie démocratique de leur commune.
La Ville va également créer un espace jeunes réservé aux plus de 16 ans pour leur permettre d’être soutenus dans leur apprentissage de la vie et pour préparer leur avenir. Le but est d’ouvrir les jeunes au monde professionnel en leur proposant un lieu d’échange et de convivialité. « Il faut que ces jeunes puissent aborder la période professionnelle et avancer sur leur futur », explique Jean-pierre Sevestre. Aucune date n’a été dévoilée pour le moment par le maire. Ce futur lieu de vie pour les adolescents sera construit derrière le gymnase du Moulin-à-vent sur une partie du terrain de football stabilisé.
le public ensemble et ils sont venus vers nous. »
L’affrontement entre les deux hommes qui se connaissent bien et s’apprécient avait pourtant été fair-play. Petit avait réussi son coup à merveille en mettant au tapis son adversaire à la 7e reprise. « J’ai fait un combat propre en respectant parfaitement ma stratégie qui était d’attendre les deux premiers rounds avant de lui rentrer dedans », confie celui dont les coups étaient clairement plus puissants et plus précis. « Il n’y a pas eu photo sur le combat », lâche son coach Tanguy Farrugia.
Cela n’a pourtant pas empêché une cinquantaine « d’imbéciles » du clan de Kasmi de déclencher une rixe. « Ils se sont jetés sur la famille de Marvin », explique Farrugia qui n’aura pas réussi à contenir les ardeurs de son poulain qui s’est immédiatement précipité à leur rescousse. « Il y avait ma femme qui est enceinte, mon père, mon neveu… Ils me sont tombés dessus, ils étaient bourrés. J’ai pris une chaise sur la tête », raconte Marvin Petit qui s’est retrouvé avec trois points de suture sur le crâne.
L’affrontement entre les deux camps a duré une vingtaine de minutes avant l’intervention de la police municipale, contrainte d’utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les protagonistes. Mais la bagarre s’est poursuivie à l’extérieur pendant une bonne heure. « Je n’arrive pas à comprendre comment on peut avoir un comportement pareil, s’interroge Tanguy Farrugia. Oui, tu peux casser une porte sur le coup de la colère, ça m’est déjà arrivé. Mais en arriver à taper des gens… »
Une ceinture en suspens
Ce climat délétère, Marvin Petit l’a ressenti dès son entrée dans le palais des sports pour boxer. « Ils nous ont insultés, menacés. On m’a même craché dessus, raconte-t-il. C’est de la racaille. Ils étaient simplement venus pour tout casser. À cause de ces abrutis, ça va donner une mauvaise image de la boxe. » La question se pose, maintenant, de savoir si l’elancourtois se verra remettre a posteriori son bien. « J’espère car j’ai gagné. Je suis dégoûté de ne pas avoir pu repartir avec la ceinture. »
Seul hic : le combat a été ajourné. Et il est probable que la fédération WBA décide de ne pas désigner de vainqueur. « On peut tout craindre pour la suite mais j’espère qu’ils vont revenir sur leur décision. On va déposer un appel », explique Tanguy Farrugia, véritablement consterné par ce qu’il a vécu. Le noble art ne mérite pas ça…