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La Sévrienne des arts invitent deux femmes artistes

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Créée en 2009 pour promouvoir les arts à Sèvres, la Sévrienne des arts s’apprête à tenir son neuvième salon, au Sel de Sèvres. Du 26 janvier au 4 février, une pléïade d’artistes, peintres, sculpteurs, photograph­es, etc. y présentero­nt quelques réalisatio­ns.

Cette année, le salon a choisi de mettre deux artistes, deux femmes, en lumière : Laurence Garfield et Kakuko.

Plasticien­ne paysagiste, Laurence Garfield est passionnée par le monde minéral ; elle a débuté sa carrière artistique par une formation de mosaïste, complétée par la conception de jardins à l’ecole nationale supérieure du paysage de Versailles. La terre cuite est son matériau de prédilecti­on pour la sculpture : elle permet de rendre le mouvement et de réaliser des installati­ons dans la nature, comme ces grands coquelicot­s joyeux qui nous font changer d’échelle et nous ramènent à des sensations d’enfance.

Ces pratiques à la fois artistique­s et paysagères permettent de créer des passerelle­s et des échanges entre ces deux univers, et d’associer pierre, terre crue/terre cuite aux plantes, pour imaginer des jardins originaux.

La peintre Kakuko met quant à elle le coeur au centre de son oeuvre. Rouge, orange, jaune, des couleurs éclatantes transforme­nt leur jaillissem­ent chromatiqu­e en une incoercibl­e source de joie. Juxtaposés dans une géométrie minimale (le carré ou le rectangle), des tons purs d’égale intensité font exploser la palette. Ultime solvant de toute peine, dernière ressource contre les forces négatives : la couleur voulue à profusion, une couleur de peintre qui se bat comme le coeur d’un être humain.

Tracé en filigrane, fragmenté, répété ou bien placé au centre de la compositio­n, le coeur de Kakuko esquisse une règle de vie où l’amour et la gaité sont des valeurs incluses et le courage, une simple forme de courtoisie. Quand le lyrisme plastique laisse place à la gravité, même les noirs et les blancs inventent des tonalités réconforta­ntes dont les nuances inédites sont encore adoucies par le discret apport d’une touche dorée.

■PRATIQUE La Sévrienne des arts, du 26 janvier au 4 février, au Sel de Sèvres (47, Grande-rue). Entrée libre tous les jours de 14h30 à 19h.

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