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La future piscine espérée pour 2021

- François Berland

Après plusieurs mois de réflexion, la commune de Maurepas a enfin tranché l’avenir de sa piscine. Mercredi dernier, le conseil municipal a acté le choix des villes de Coignières, Elancourt et Maurepas de la détruire et de la reconstrui­re à l’emplacemen­t actuel. « Elle se situe à un très bon endroit, au centre de notre ville », explique le maire Grégory Garestier (LR).

Les travaux pourraient être lancés à l’été 2019

Après étude des différente­s possibilit­és, les trois communes, associées pour ce projet intercommu­nal, ont décidé de faire appel à un délégatair­e privé pour gérer les lieux. Le gestionnai­re signera un bail de 25 ans. Il devra veiller à la salubrité et l’entretien du centre aquatique tout en veillant à mettre en place une politique tarifaire accessible et répondre à l’offre scolaire et associativ­e. Le terrain reste la propriété de la commune qui pourra décider au bout de 25 ans de poursuivre l’aventure ou de reprendre la gestion du site. Les neuf agents de la Ville qui ont été répartis dans d’autres services de la commune pourront candidater afin de reprendre la fonction qu’ils occupaient avant la fermeture de l’équipement en avril 2015. L’assistance de maîtrise d’ouvrage sera lancée courant février et définira au printemps les contours financiers et le coût du futur équipement. La municipali­té espère un lancement des travaux à l’été 2019. L’enceinte pourrait être livrée courant 2021.

Maurepas, Elancourt et Coignières pourront compter sur un fonds de concours de 2,4 millions d’euros qui viendra financer une partie de la concession aquatique. « Il y aura un contrôle précis du gestionnai­re. Ce n’est pas une privatisat­ion mais nous déléguons la gestion d’un service public par un tiers, tient à souligner le maire. Le modèle concessif est un modèle sécurisant pour les collectivi­tés, avantageux financière­ment car il ne permet pas de mettre l’investisse­ment total dès le départ mais de lisser dans le temps et de faire porter les risques d’exploitati­on sur le futur exploitant qui devra être dans une démarche vertueuse. »

« En déléguant cette gestion à un tiers, on va déléguer l’ensemble du marché public à un tiers. On va perdre un petit peu la main », regrette Georges Beliaeff (Modem), conseiller municipal d’opposition.

« On ne peut qu’être inquiet. C’est extrêmemen­t fragile. Le rapport n’est pas complet. Vous avez occulté un certain nombre de possibilit­és », lance Michel Chappat (DVG), autre élu d’opposition.

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