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La future piscine espérée pour 2021
Après plusieurs mois de réflexion, la commune de Maurepas a enfin tranché l’avenir de sa piscine. Mercredi dernier, le conseil municipal a acté le choix des villes de Coignières, Elancourt et Maurepas de la détruire et de la reconstruire à l’emplacement actuel. « Elle se situe à un très bon endroit, au centre de notre ville », explique le maire Grégory Garestier (LR).
Les travaux pourraient être lancés à l’été 2019
Après étude des différentes possibilités, les trois communes, associées pour ce projet intercommunal, ont décidé de faire appel à un délégataire privé pour gérer les lieux. Le gestionnaire signera un bail de 25 ans. Il devra veiller à la salubrité et l’entretien du centre aquatique tout en veillant à mettre en place une politique tarifaire accessible et répondre à l’offre scolaire et associative. Le terrain reste la propriété de la commune qui pourra décider au bout de 25 ans de poursuivre l’aventure ou de reprendre la gestion du site. Les neuf agents de la Ville qui ont été répartis dans d’autres services de la commune pourront candidater afin de reprendre la fonction qu’ils occupaient avant la fermeture de l’équipement en avril 2015. L’assistance de maîtrise d’ouvrage sera lancée courant février et définira au printemps les contours financiers et le coût du futur équipement. La municipalité espère un lancement des travaux à l’été 2019. L’enceinte pourrait être livrée courant 2021.
Maurepas, Elancourt et Coignières pourront compter sur un fonds de concours de 2,4 millions d’euros qui viendra financer une partie de la concession aquatique. « Il y aura un contrôle précis du gestionnaire. Ce n’est pas une privatisation mais nous déléguons la gestion d’un service public par un tiers, tient à souligner le maire. Le modèle concessif est un modèle sécurisant pour les collectivités, avantageux financièrement car il ne permet pas de mettre l’investissement total dès le départ mais de lisser dans le temps et de faire porter les risques d’exploitation sur le futur exploitant qui devra être dans une démarche vertueuse. »
« En déléguant cette gestion à un tiers, on va déléguer l’ensemble du marché public à un tiers. On va perdre un petit peu la main », regrette Georges Beliaeff (Modem), conseiller municipal d’opposition.
« On ne peut qu’être inquiet. C’est extrêmement fragile. Le rapport n’est pas complet. Vous avez occulté un certain nombre de possibilités », lance Michel Chappat (DVG), autre élu d’opposition.