Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

La boule Domexpo, un repère

- A. M.

C’est l’un des symboles de la N10 à Coignières. Depuis le milieu des années 90, la boule Domexpo marque l’entrée du village de maisons d’exposition.

A l’origine, cette sphère de près de 4 m de haut est née « d’une idée de Marcel Delmotte, un constructe­ur de maisons d’exposition, raconte Jean-luc Touzeau, directeur général des Maisons JLT constructi­ons, constructe­ur de maisons individuel­les implanté à Coignières. Il fallait trouver un signe distinctif pour identifier le village. »

« Elle fait partie du décor »

Et ça marche ! « Dès qu’on parle de Domexpo Coignières, on parle de la boule. C’est quelque chose d’indispensa­ble, indique Jean Grizel, président de Domexpo. C’est un marqueur fort et un point de repère. On a changé la couleur et le logo mais la forme, il n’est pas question d’y toucher ! Elle fait partie du décor de Coignières. » « La référence de la boule nous sert tous les jours », confirme Jean-luc Touzeau.

toujours en place sur le bord de la route en direction de Rambouille­t. Sa situation particuliè­rement vulnérable explique qu’elle fut endommagée bien des fois par des poids lourds.

En sortant du Perray, on retrouve la nationale 10 déviée. La route s’enfonce dans la forêt de Rambouille­t.

En 1976, l’ancien maire, Alphonse Marest inaugure la déviation de la nationale 10 qui traversait alors la commune. « C’était infernal », racontaiti­l encore aux Nouvelles il y a trois ans. Dans son livre Perray et Perrotins, il note qu’en 1974, la ville est traversée chaque jour par 22 000 véhicules dont 4 000 poids lourds. Pire, entre janvier 1971 et avril 1976, le commissari­at de Rambouille­t « dénombre 144 accidents dont 39 mortels ».

Un silence oppressant

Lorsque le 25 mai 1976, la déviation est enfin inaugurée et ouverte, après 30 ans d’âpres négociatio­ns entre l’état, le Départemen­t et la commune, Alphonse Marest note une réaction étrange des habitants. « Le centre de la cité déserté par les automobili­stes se trouvait plongé dans le silence. Un silence insolite voire oppressant la nuit venue pour les riverains de la rue de Paris et de la rue de Chartres, déconcerté­s. Vaguement inquiets, exaucés au-delà de leurs espérances. »

Depuis 1949, la nationale 10 quitte Rambouille­t vers le sud et devient une large route droite comme un I à travers la plaine de Beauce.

Située dès l’antiquité au carrefour de nombreuses voies romaines, Ablis a une longue tradition d’accueil de voyageurs, de marchands et de pèlerins. Louis XIV y fonde un hôpital-hospice rappelant l’ancienne léproserie du Moyen-age.

Au début du XXE siècle, Ablis connaît un développem­ent rapide le long des routes de Rambouille­t au nord et de Chartres vers l’ouest. Le carrefour des deux routes en plein centre du bourg devient un lieu stratégiqu­e pour les commerçant­s jusqu’à l’ouverture de la déviation en 1954.

Arrivée sur Ablis à la fin des années 1950, la déviation est ouverte depuis quelques années et un panneau Michelin indique clairement la route de Chartres sur la droite. La nationale 10 visible au premier plan a nécessité la constructi­on d’un pont supportant la route de Gallardon.

La traversée de la Beauce se poursuit avec la même monotonie vers Chartres. Elle quitte le départemen­t des Yvelines pour celui de l’eure-et-loir.

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Jean Grizel devant la boule Domexpo de Coignières.

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