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Coteaux du Lyonnais, une appellation en devenir
C’est la dernière appellation entre les vignobles du beaujolais et la vallée du Rhône. Les Coteaux du Lyonnais sont limités à l’est par le Rhône et la Saône, à l’ouest par les monts du Lyonnais, et au nord et au sud par les vignobles du beaujolais et des Côtes-du-rhône. On y retrouve un climat proche du vignoble beaujolais avec une influence méditerranéenne.
Cette tradition viticole qui s’étendait sur plus de 10 000 hectares a souffert de l’urbanisation autour de Lyon et des maladies de la vigne au point de réduire ce vignoble à 370 hectares ! Le gamay est le cépage rouge de prédilection, on le vinifie le plus souvent en macération semi-carbonique. On élabore ainsi des rouges, gouleyants, fruités, gourmands. Les vins blancs sont principalement produits avec le roi des cépages bourguignons : le chardonnay.
Signée « Vignerons, premier producteur de vins du Beaujolais », avec plus de 10 % de la production totale de la région, l’appellation Coteaux du Lyonnais est née de la passion d’hommes et de femmes audacieux et modernes, fiers du savoir-faire hérité de leurs ancêtres, tout comme de leur territoire, le beaujolais. Cette cave coopérative a aussi remis en avant les Coteaux du Lyonnais à travers la maison Louis Tête.
Le « Coup de Tête » blanc est un vin de plaisir, de gourmandise. Sa couleur est marquée par des reflets verts lumineux, la robe est brillante, dorée, elle invite à la dégustation. Au nez, la pêche blanche, l’ananas et les agrumes se succèdent. En bouche, l’attaque est marquée par une vivacité avec des arômes d’agrumes et d’abricot avant de se faire souple et ronde, comme la finale qui se caractérise par beaucoup de gourmandises. Il pourra accompagner une bonne partie de la gastronomie lyonnaise, comme le saucisson de Lyon, mais aussi les volailles, les quenelles et les fromages de chèvre. À servir pas trop frais (environ 10°C).
Julien Dorard, ingénieur agronome et oenologue