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2018, premiers travaux (espérés)
Avec 9 hectares, dont beaucoup de bâtiments et d’ouvrages en maçonnerie, la rénovation du Potager du Roi sonne un peu comme une mission impossible en cette période de disette financière.
Si le choix du site par le programme Watch du World monuments funds apporte un éclairage et une méthodologie de collecte de fonds, il ne donne pas directement d’espèces sonnantes et trébuchantes. Et pourtant, c’est bien l’argent qui sera le nerf de la guerre pour ressusciter le jardin du XVII. « En fonction du faîtage choisi, de l’enduit, reconstruire un mètre linéaire de mur coûte environ 2 000 euros », souligne Antoine Jacobsohn, directeur du Potager. Sur le site, deux ouvrages de 60 mètres sont par terre et d’autres pourraient suivre le même chemin. « Nous espérons pouvoir reconstruire un mur dès 2018 », annonce le directeur.
Les seuls éléments maçonnés vont consommer 7 millions d’euros sur les 17 prévus pour la réhabilitation totale du site, qui va s’étaler sur 10 ans.
La salle polyvalente de La Figuerie devrait aussi être réhabilitée et mise aux normes. L’idée de L’ENSP est de disposer de places supplémentaires pour des événements qui permettraient de louer ces locaux afin d’apporter des financements à la rénovation.
Le bâtiment dit La Quintinie devrait aussi voir débuter une remise en état, pour ses éléments les plus dégradés. Autre gros morceau, le bâtiment des Suisses, bien caché car semis enterré, à proximité de la grille de la Pièce d’eau. Entouré de serres, hangars en ruine, épaves en tout genre, construit dans les années 1970, c’est une structure béton d’un étage qui accueille les activités d’arts plastiques de l’école. Avec ses grandes baies vitrées, une certaine élégance se dégage de l’édifice, qui sera conservé et remis aux normes, sans doute en 2018.