Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

La magie d’harry Potter le temps d’une nuit à la bibliothèq­ue

- Margaux Saive

Les places se sont écoulées en un rien de temps. La soirée organisée jeudi 1er février à la bibliothèq­ue du Chesnay rappelle que l’univers d’harry Potter fascine toujours autant. Capes et chapeaux de sorciers, écharpes à l’emblème de sa maison préférée, baguettes magiques et cicatrices en forme d’éclair… Les jeunes comme les plus grands ont joué le jeu.

« Sans hésitation… Gryffondor ! »

Serpentard, Gryffondor, Poufsouffl­e ou Serdaigle ? Pour commencer, chacun passe par la traditionn­elle cérémonie du choixpeau qui attribue aux élèves de l’école Poudlard sa maison. « Je vois beaucoup de magie, sans hésitation… Gryffondor ! », s’exclame d’une voix rauque celui qui incarne le professeur Dumbledore pour l’occasion. Cris de joie ou mines déçues pour certains. Les plaintes sont vite balayées par le coup d’envoi des activités. « Chers élèves, silence ! Bienvenue à Poudlard pour les nouveaux, vous pouvez rejoindre les différente­s classes. » Le ton de la soirée est donné, les enfants courent explorer les recoins de la bibliothèq­ue.

« Bave de serpent » et « poudre de fée »

Une file se forme pour goûter les célèbres dragées de Bertie Crochue connus pour leurs goûts mirobolant­s : fromage pourri, ver de terre… À côté, des cris menaçants s’échappent des mandragore­s de la serre de la professeur­e Chourave, aménagée à l’entrée de la bibliothèq­ue.

Les plus sérieux s’installent aux pupitres d’un espace aménagé en un cours de potion pour réaliser des mélanges à base de poudre de fée et de bave de serpent. Quand d’autres se voient conter leur avenir depuis des feuilles de thé. La magie s’est infiltrée jusque dans les toilettes d’où émanaient les supplicati­ons du fantôme de Mimi Geignarde.

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