Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Ils retrouvent la trace d’un aviateur canadien décédé en 1944
C’est par hasard qu’ils se sont intéressés à cette histoire tombée dans l’oubli… À l’été 2013, Jean-louis Puyaubert, sa femme Bénédicte et leur fils, Angus, 11 ans à l’époque, consultent à la bibliothèque des livres d’histoire sur Fontenay. « On a appris qu’un aviateur canadien était mort à Fontenay mais que les circonstances de sa mort étaient totalement inconnues de tout le monde. La mairie n’avait rien là-dessus », raconte le père de famille fontenaysien.
« Ce sont des héros »
Intrigués et intéressés par cette histoire, père et fils se lancent dans des recherches, notamment en consultant les forums d’anciens combattants. Ils finissent par entrer en contact avec le neveu de l’aviateur. « Au bout de huit jours, on avait réussi à reconstituer toute l’histoire », affirme Jean-louis Puyaubert. En pleine Seconde Guerre mondiale, le 25 juillet 1944 exactement, des bombardiers Lancaster de la Royal Air Force s’apprêtent à frapper Saint-cyr-l’ecole, sa caserne, son lycée militaire et sa voie ferrée. Le jeune soldat canadien de 26 ans, Carson John (C.J.) Foy, est alors retrouvé au sol par des Fontaysiens qui l’enterrent au cimetière.
Curieux destin, trois semaines plus tard, son frère Warry, est tué à son tour lors d’un bombardement allié au-dessus de Caen (Calvados). « Ce sont des héros qui ont contribué à notre liberté », commente admiratif Jean-louis. Depuis sa découverte, la famille est allée déposer des fleurs sur la tombe de l’aviateur.