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A Saint-germain-en-laye, la galère dans les rues en pente
La Ville a communiqué en mode web avec sa page Facebook, très suivie, et son site : les écoles, les crèches et les accueils de centres de loisirs sont restés tous ouverts mercredi 7. Elle déconseillait vivement les balades dans la forêt : « L’accumulation de neige sur les arbres pouvant provoquer des chutes de branches. »
Le parc du Château et le Musée d’archéologie national étaient fermés pour la journée tout comme la piscine et le centre de remise en forme, le conservatoire Claude-debussy ou la bibliothèque George Sand.
Des habitants mécontents
Comme souvent lorsqu’il neige, des Saint-germanois ont exprimé leur ras-le-bol : dans certains secteurs, des voix s’élevaient pour dénoncer « l’absence d’intervention » des services de la commune. Dans le quartier du Bel-air on pouvait lire : « Ils ont mis du sel hier, par exemple, autour de la résidence Berlioz où il y a des personnes âgées mais on se sent un peu abandonné sur le reste du quartier », confiait une habitante.
Sur Facebook, une autre habitante faisait part de son désarroi. « Quartier du Bel Air délaissé. J’ai appelé hier la police pour qu’ils ferment la montée de l’école Marie-curie qui était impraticable. « On envoie une patrouille, on est au courant, on nous a déjà appelés. « Et RIEN n’a été fait, écrit-elle. Les gens ont continué à insister, multiples rixes, multiples accidents. Une barrière aurait suffi… » D’autres Saint-germanois font part de situations similaires dans d’autres secteurs de la commune comme du côté de la rue Schnapper.
Dans les discussions qui se créent, certains habitants appellent à la compréhension et expliquent que les services techniques ne « peuvent pas être partout ».
De son côté, la commune a donné les principales difficultés rencontrées et a informé régulièrement sur ses interventions. « La principale difficulté dans Saint-germain c’est la présence de rues en très fort dénivelé. L’épisode neigeux en cours était exceptionnel. Le dernier, en comparaison, remontait à 2010 et était moins sévère. »
Les équipes municipales se sont relayées pendant 36h non-stop, indiquant . «faire le maximum pour permettre la continuité d’action ».