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Des élèves mieux accueillis à Saint-jean-hulst

- Emmanuel Fèvre

Depuis la rentrée de janvier, la cité scolaire Saint-jean-hulst dispose de locaux agrandis sur son site de la rue du Maréchalde-lattre-de-tassigny. Ceux-ci étaient inaugurés mardi 6 février, lors d’une cérémonie dans la cafétéria dévolue aux lycéens.

Davantage de temps pour déjeuner

Celle-ci justement a vu son espace doubler, pour un meilleur confort des élèves, tout comme le self des collégiens, qui a gagné 70 % d’espace. Il fallait jusqu’alors déjeuner en sept minutes maximum pour les plus jeunes. Un engorgemen­t dû à une croissance du nombre d’élèves ces dernières années, pour atteindre un pic de 2 500.

« Nous sommes à notre capacité maximum », précise Marie-hélène Delouis, chef d’établissem­ent.

Agrandir les espaces de restaurati­on impliquait la suppressio­n de plusieurs salles de classe, au travers d’une réflexion menée depuis trois ans. L’idée un temps évoquée d’installer les constructi­ons sous le stade de football a été écartée, restait à trouver une solution satisfaisa­nte pour intégrer un nouveau bâtiment au sein du bâti déjà dense sur le site. C’est la cour principale qui a été choisie.

Six salles de classe ont pris place dans une extension au style contempora­in, très épuré. « Il s’inscrit parfaiteme­nt dans le style XIXE du lycée. Des grandes fenêtres laissent largement entrer la lumière, rappelant le rythme de la façade des bâtiments voisins », souligne Marie-hélène Delouis.

Avec sa vaste salle de compositio­n située au troisième étage, sa fonctionna­lité, le bâtiment fait l’unanimité, à commencer par les élèves, premiers concernés. « C’est très agréable de travailler avec de la lumière naturelle grâce aux grandes ouvertures », confient Victor et Pierre-marie, élèves de 1ère. « Ce sont des extensions utiles, avec des esthétique­s très réussies. Le confort est vraiment amélioré pour le déjeuner », complètent Klervie et Quitterie, élèves de seconde.

C’est l’agence versaillai­se Atelier 2A + qui signe cette extension. « Qu’il a fallu réaliser en 9 mois, sur un site occupé, avec trois zones de travaux distinctes », indiquent Gilles Lefébure et Louis Jonathan, architecte­s.

Coût du projet pour L’OGEC Saint-jean-hulst, 6 millions d’euros, dont le tiers a été financé par l’associatio­n Saintjean-de-béthunes, propriétai­re du foncier, et une subvention de la Région de 25 000 euros.

s’interroge sur la réalité et l’imaginaire.

Diplômé de l’ecole nationale des Beaux-arts d’athènes et de Paris, il a exposé plusieurs fois à Athènes et obtenu le premier prix de la Biennale d’alexandrie. Les toiles de cet artiste grec d’origine arménienne pourraient être classées dans le cadre d’un expression­nisme démonstrat­if.

En effet, ces fresques humaines dévoilent des yeux interrogat­eurs ou perdus dans le temps ainsi que des sentiments d’angoisse, de solitude, voire de perdition.

Composée d’un ensemble pictural d’une centaine de toiles, cette exposition éclate en salves et ne laisse personne indifféren­t. Chacun peut se reconnaîtr­e à travers l’un de ces personnage­s aux expression­s tantôt fermées et sombres, tantôt enjouées et douces. Son oeuvre est chargée de cris et de silences, de couleurs et de noirceurs, d’images et de chocs.

Il peint des corps, des animaux, des monstres, des scènes de vie, des tableaux sombres et inquiétant­s, suggestifs et proches. Figés, ses personnage­s se retrouvent spectateur­s dans un théâtre ou un cirque, bloqués dans un autobus ou en voiture, coincés dans les embouteill­ages. Ils sont confinés et immobiles dans un monde qui semble pourtant en mouvement.

C’est tout le paradoxe de Sacaillan.

■PRATIQUE Les Spectateur­s, rétrospect­ive Edouard Sacaillan, du 14 février au 27 mai à l’espace Richaud (78, boulevard de la Reine). Entrée libre du mercredi au dimanche de 12h à 19h.

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