Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

25 000 euros récoltés pour améliorer l’accueil des patients

- Emmanuel Fèvre

Ils étaient une cinquantai­ne, réunis pour un dîner samedi à l’hôtel de France. La dimension n’était pas gastronomi­que mais caritative, puisqu’il s’agissait de donateurs potentiels, invités par le Fonds Thomas Berthy. L’associatio­n, créée par Marieclaud­e et Patrick Berthy, après le décès de leur fils Thomas, recueille depuis 2015 des fonds en faveur de la recherche sur les tumeurs cérébrales et pour améliorer le quotidien des patients, à l’hôpital de la Pitié Salpêtrièr­e notamment.

Arrivée autonome des patients

En trois ans d’existence, 97 000 euros ont été collectés, dont 34 000 en 2017. Cette année, la structure s’attelle au projet Patient debout, qui propose au patient d’arriver au bloc opératoire en marchant. « La formule permet au malade davantage de dignité et d’autonomie. Patient debout a débuté dans des hôpitaux nord-américains et se trouve testé en France à l’institut Paoli-calmettes de Marseille », confie Marie-claude Berthy.

Pour mettre en place cette arrivée autonome des patients, la création d’un espace d’accueil agréable, apaisant et esthétique est nécessaire, c’est ce à quoi va s’atteler le fonds Thomas Berthy.

À la Pitié Salpêtrièr­e, les équipes de chirurgie ont décidé de mettre en place Patient debout lors du second semestre 2017. Le Fonds Thomas Berthy va financer les 23 000 euros nécessaire­s à l’aménagemen­t du lieu d’accueil et ce, grâce aux donateurs présents à l’hôtel de France samedi soir. Une collecte effectuée en présence de deux stars de la médecine, puisque les professeur­s Jean-yves Delattre et Philippe Cornu étaient présents. Au total, 25 000 euros ont été récoltés lors de ce dîner, auxquels s’ajoutent 16 000 euros qui n’avaient pas été dépensés l’année dernière.

« Il y a des progrès notables, en matière de rémission notamment. Nous sommes capables d’offrir une perspectiv­e de vie de plusieurs dizaines d’années à des malades. Avec un confort qui leur permet de travailler, d’avoir une vie de famille. Des patients viennent couramment en consultati­on avec leurs enfants, ce qui n’arrivait quasiment jamais il y a 20 ans », témoigne Philippe Cornu.

« Il est primordial d’améliorer la prise en charge du patient, d’adoucir son séjour à l’hôpital, surtout pour des pathologie­s très lourdes comme une opération sur le cerveau », souligne Jean-yves Delattre.

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