Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Une pétition contre le projet de centre-ville Ce lundi, la pétition comptait 95 signataires.
Association citoyenne de gauche, Agir pour Plaisir a lancé, en décembre dernier, une pétition sur Internet*pour « demander une urbanisation réfléchie et responsable » à la municipalité.
L’association s’inquiète de l’étude menée par la Ville autour du projet de Coeur de ville. Ce plan d’envergure prévoit de requalifier le grand centre-ville (centre historique, Valibout, terrains de l’ex-hôpital Charcot) à l’horizon 2035.
« Comment gérer cette augmentation de population ? »
« Le manque de clarté dans la présentation, de transparence dans les chiffres ont de quoi inquiéter. À quoi va ressembler le centre de notre cité ?, s’interroge Agir pour Plaisir dans sa pétition. Nous ne comprenons pas en quoi cette étude prévoit d’améliorer la qualité de vie de nos concitoyens. »
L’association pointe notamment du doigt la construction de nouveaux logements « alors que les chantiers en cours porteront déjà le nombre d’habitants au minimum à 34 000. » « Comment gérer cette augmentation de population au niveau des infrastructures routières ? La circulation est déjà bien compliquée, saturée à certains endroits », ajoute le document.
La maire Joséphine Kollsmannsberger rétorque que la population de la ville n’a pas augmenté depuis 2000. « Nous sommes à peine 32 000 habitants. C’est donc faux de dire que nous augmentons la population. Il suffit de regarder des chiffres de l’insee. Par ailleurs, les nouvelles habitations ne se font pas sur des espaces verts mais dans des vieux hangars ou dans des maisons en démolition, par exemple. Nous ne grignotons pas l’équilibre rural urbain. »
Par ailleurs, l’élue insiste sur le fait qu’elle et son équipe municipale « se mettent dans une dynamique de réhabiliter les zones qui sont en friches, et que la moitié des gens qui achètent dans les nouveaux bâtiments sont des Plaisirois. Il y a donc une demande de la population. » « Nous sommes capables d’absorber, si c’est le cas, une augmentation de la population. Nous avons fait par exemple une carte scolaire en prenant en compte l’évolution éventuelle de la population. » Enfin, la maire rappelle que cette étude de centre-bourg en cours doit permettre d’avoir la maîtrise des constructions. « Les promoteurs qui viennent dans mon bureau ne repartent pas avec un blanc-seing. Nous avons du bon sens. »
■PRATIQUE